• Bonjour à tous, je fais une petite pause dans mes révisions pour vous raconter la beauté du mariage de Foulques et Fabiola, ce sera mon dernier article avant le BAC de français car il va falloir réellement travailler maintenant.

    Samedi matin, comme prévu, nous avons été poser les livrets de messe sur chaque chaise de l’église. 

    Pour le déjeuner, quelques cousins sont arrivés. Bon-Papa et Bonne-Maman sont venus aider, on a déjeuné en quatrième vitesse car la messe du mariage était à 15h.

    Fabiola parcourait une dernière fois la propriété des grands-parents en robe de mariée afin d'être sûre que tout soit parfait.

    Elle était à la maison depuis 3 jours, elle ne souhaitait pas voir son fiancé les 3 jours précédant la noce. Il la verrait pour la première fois avec sa robe de mariée, sur le parvis de l’église avant de commencer la procession. Nous sommes arrivés à l’église une heure avant le début de la messe, pour accueillir la famille et les amis.

    Foulques et sa famille arrivèrent à peu près en même temps que nous. J’aime le regard amoureux qu’il pose sur ma grande sœur. Pour le moment, il lui glisse seulement un petit baiser sur la joue (on ne s’embrasse jamais le jour du mariage avant d’avoir reçu le consentement). 

    15h sonne, c’est le moment, l’église est remplie. La cérémonie va commencer. Nous rentrons dans l’église avec Maman et mes 7 frères et sœurs, aujourd’hui c’est une place d’honneur, nous sommes au premier rang (en VIP). 

    Un extrait du 21ème concerto de Mozart est lancé dans l’église 

    Foulques s’avance dans la grande allée de l’église avec sa maman sous le bras et derrière eux, précède mon cher Papa habillé d’une magnifique queue de pie marchant très fier d’apporter sa fille au garçon qu’elle aime afin qu’ils se promettent l’amour éternel devant Dieu. 

    Derrière Fabiola, suivent les enfants d’honneurs : Calixte, Guerric, Quitterie, Gabriel, Pétronille et Sophie.

    La messe fut absolument magnifique, j’ai réussi à verser ma petite larme (comme à chaque cérémonie religieuse importante) lorsque Foucauld et Arnauld ont chantés le chant de communion avec une magnifique deuxième voix, ce fut si émouvant… 

    Mais, le moment de la célébration le plus beau fut bien le moment où toute l’église passionnée par ce genres de fêtes entendit la belle voix de Foulques résonner dans le micro pour y dire la phrase tant attendu par Fabiola depuis 2 ans  « Fabiola, veux-tu être ma femme ? » ou encore «  Je te reçois comme épouse et je me donne à toi pour nous aimer fidèlement, dans le bonheur ou dans les épreuves, et nous soutenir l'un l'autre, tout au long de notre vie ».

    C’est magnifique ! C’est magique ! C’est époustouflant !

    La cérémonie est terminée, ça y est ma Fabio est mariée !!!  

    Foulques et Fabiola ressortent tout les deux bras dessus bras dessous, fiers comme je ne l’avais encore jamais vu. Sur le parvis de l’église, ils ont le droit à la photo traditionnelle faite à chaque mariage à la sortie de l’église, le sourire jusqu’aux oreilles.  Puis Fabiola tourna la tête vers son mari (oui, maintenant je peux le dire), il la regarda tendrement et l’embrassa devant la foule d’amis et famille qui les bombardaient de photos. 

    Je vois partir dans la belle traction de Bon-Papa avec Foulques et Fabiola conduite par un de mes cousins (Vianney, le fils de Tante Gwenn et Oncle Philippe). 

    La voiture à peine démarrée, Vianney s’arrête car le voile de Fabiola s’est envolé avec le vent. Foulques, de sa plus grande galanterie, descend de la voiture, rattrape le voile de sa femme, lui redonne en lui posant un délicat baiser sur les lèvres. 

    La traction de Bon-Papa pénétra dans la propriété de famille de Grand-Papa et Grand-Maman. Suivirent toutes les autres voitures des gens étant invités au cocktail. 

    Tout de suite, les photos du mariage commencèrent, notre famille eu le droit à la photo avec les frères et sœurs, les frères et sœurs et les parents, les frères et sœurs et les cousins, les oncle et tantes… Les petites filles d’honneurs eurent le droit elles aussi à leur tour de pause photo.

    Après tout cela, il faut faire le tour des invités, arriver vers les gens, se présenter… et je vous assure que c’est trèèèès long ! Il nous faut aussi nous occuper de nos cousins « issus de germain » car ils sont quand même de la famille même si nous les voyons si peu. 

    On bavarde, on déguste la bonne cuisine du traiteur…

    Vers 20h, les gens n’étant pas conviés au dîner repartirent et c’est à ce moment là que la fête commença réellement !

    Tout d’abord, avant de servir le dîner, quelques petites surprises pour Foulques et Fabiola avaient été préparées. Foucauld et moi avions préparé un magnifique diaporama pour notre grande sœur chérie remplie de photos plutôt dévalorisantes d’elle ces dernières années… « VIVE SNAPCHAT » pour ce genre de choses ! Foulques a bien ri et nous a avoué que même sous ces aspects, il aimait toujours Fabiola (ouf, rassurés). Le frère de Foulques, Andéol, lui aussi avait préparé un diapo pour son frère, un peu du même style, ce fut vraiment sympa. Tout le monde a beaucoup apprécié ce genre de plaisanteries!

    Un autre diaporama fut réalisé par le groupe d’amis de Foulques et Fabiola, de nombreuses photos, d’eux tous, en vacances en Bretagne, à bord d’un voilier (barré par Fabio), arrachant les betteraves montées, sautant dans une flaque d’eau…Enfin tous genres de photos bien drôles !

    Et pour finir cela, Papa fit un petit discours pour Fabiola qui mit les larmes aux yeux à tout le monde, mon père, un vrai poète : 

    « Ma petite Fabiola, Tout d’abord, un GRAND MERCI de m’avoir rendu si heureux ces dernières années que tu as passé sous notre toit. Ce fut un pur bonheur. Et surtout, un GRAND MERCI pour ce que tu es, Merci pour la joie de vivre que tu poses sur chacun d’entre nous, Merci pour ton sourire, Merci pour tout Fabiola.  Après t’avoir mis les larmes aux yeux comme je le souhaitais, je voudrais maintenant essayer de te faire rire un instant. J’aimerais partager avec vous chers amis, une petite anecdote de la vie de Fabiola. Alors que tu avais à peine 4 ans, nous marchions tous les deux sur un chemin de campagne, tous deux très fier de tenir la main de l’autre, lorsque tu me dis « Papa, moi, quand je serai grande, j’aimerai pas les garçons parce qu’ils sont tous bêtes, sauf toi Papa bien sûr », je te regardais en souriant et te dis « Tu te trompes Fabio, tu verras, quand tu grandiras, ces idées te passeront, je te l’assure », très déterminée, tu insistais disant que tu étais sûre de toi. Ma chérie, je crois bien que j’ai raison… Et oui, ne l’oublie pas, un père a toujours raison ! Voilà, maintenant que tu es parti de la maison définitivement et que tu es mariée, avec Dieu merci, un garçon qui me convient très bien, je ne peux que t’encourager dans ta réelle vie d’adulte. Je te souhaite toute la chance possible et imaginable avec Foulques, faites nous de beaux petits enfants et surtout, rendez les heureux comme tu sauras faire, j’en suis certaine ! Encore bravo à ma fille chérie et que la fête commence ! » 

    Après ce beau discours de Papa qui ému la plupart des personnes rassemblée autour de lui, 6 de mes cousines préparèrent un sketch imitant toutes les manies que l’on peut trouver sur Fabiola, ce fut très très drôle.

    Le dîner commença. Nous étions sur une table de 12 personnes avec Foucauld (mon frère), Arnauld (mon cousin), Diane (ma cousine), Vianney (un autre cousin), Gabrielle (une autre cousine). Et nous avons fait connaissance avec des gens adorables qui sont de très bons amis de la famille de Foulques, il y avait  Erwan qui a 18 ans (j’étais à côté de lui à table), Agathe, sa sœur qui a mon âge et qui était absolument adorable aussi ! Il y avait aussi Paul (un de mes cousins du côté de maman), Bérangère (une de mes cousines maternelle), Thomas (un cousin issu de germain) et Marianne (une cousine germaine du côté de Maman). 

    Ce fut un superbe repas, avec de nouvelles connaissances, j’ai même pu mieux découvrir quelques uns de mes cousins, car nous sommes tellement du côté de Maman que je ne les connais pas tous si bien… J’ai particulièrement fais connaissance avec Agathe et son frère Erwan. On s’est racontés nos petites vies, nos stress scolaires, nos histoire de fin d’année, nos soirées… notre vie d’ados quoi !

    Pendant le dessert, une catastrophe est arrivée ! Alors qu’Erwan revenait à sa place avec un bol remplie de fraises, j’ai eu la très mauvaise idée de reculer ma chaise au moment où il est passé juste derrière, le bol fut donc renversé et le bon jus de fraise rouge fut renversé sur ma robe… Ma belle robe bleu !!! NONNNNN !!!! 

    Erwan si confus, si gêné et moi tout autant me proposa de m’aider à rattraper ma tache rouge… Je suis donc partie dans la cuisine de Grandma, j’ai essayé d’essuyer la tache comme je pouvais, Erwan est vraiment un garçon poli, il m’a aidé à frotter et miracle « LA TACHE EST PARTIE !!!! ». 

    J’ai donc aidé Erwan à ramasser les morceaux de verres qui trainaient par terre… 

    Puis, après le dîner, Foulques ouvrit le bal avec Fabiola,

    On commença par la valse, Foulques a une qualité très particulière, il danse magnifiquement bien ! Fabiola fut invitée à danser par Foulques, en premier lieu (que demander de plus ?), puis par Papa, puis Bon-Papa, Foucauld, Oncle Loïc et nombreux de ses amis… 

     Puis vinrent les rocks, ENFIN, j’aime tellement ça ! Fabiola dansa avec tous ses fans (ses potes et presque tous mes cousins), elle me l’a avouée, c’est très difficile le rock avec une robe de mariée.

    Foucauld m’a invitée à un rock acrobatique, très très sportif mais génial ! Papa m’a fait danser quelques passes et Erwan, pour se faire excuser du jus de fraise sur ma robe, m’invita à danser (je dois bien l’avouer, il danse très bien). Après ces quelques rocks, Foucauld, Arnauld et Erwan partirent fumer… Nous les avons suivi avec Diane et Agathe. Mais moi, je ne fume pas, j’en suis d’ailleurs très fière ! On resta longtemps ici à parler tel de bons amis qui se connaissaient depuis toujours… 

    Après ça, on a fait visiter la propriété de Grandpa et Grandma à Arnauld, Diane, Erwan et Agathe. C’est quand même vrai, on a une chance immense, cette propriété est magnifique ! Même de nuit et surtout, un jour de mariage ! 

    Après cette petite balade nocturne, nous retournions vers la piste de danse qui commençait à se vider, tout comme le reste. Il était 3heures30. Fabiola et Foulques repartirent tous deux un peu plus tôt que nous. Pas besoin de vous faire un dessin, je suppose que vous avez compris. Si vous saviez à quel point je suis heureuse pour ma sœur mais aussi à quel point je suis triste de ne plus l’avoir pour moi, à mes côtés, comme une grande sœur avec qui on se chamaille pour des vêtements, pour des histoires de filles… je sais que tout cela va être terminé maintenant. Elle va offrir son corps à un garçon que j’adore, mais elle ne sera plus jamais la Fabio qu’elle a été à l’âge de ses 18 ans en fin de crise d’ado à m’embêter pour un rien… cela me manquera, j’en suis sûre ! 

    Retour vers la piste de danse, Arnauld et Vianney m’invitèrent à danser un rock et pour clore la soirée, Erwan me proposa à nouveau de danser mais cette fois ci, un rock acrobatique (il ne fut pas aussi sportif qu’avec Foucauld, mais presque).

    Il est désormais cinq heures du matin, les cousins commencent à repartir, Erwan et Agathe aussi. Avant leur départ, on a chacun pris nos numéros de téléphones respectifs et on s’est promis de se revoir très vite, tel de meilleurs amis.

    Cette magnifique fête s’acheva, ce fut si beau, si merveilleux… 

    Merci Seigneur, protégez ma sœur, merci pour cette rencontre avec Agathe et Erwan, que je vous aime ô mon Dieu


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    "Je prends enfin un peu de temps pour écrire... Mes révisions déviennent de plus en plus prenantes, j'en suis sincèrement désolée."

    Comme raconté la fois précédente, j'ai passé le weekend de l'ascension avec la plupart de mes cousins à Ty Ouann, dans la propriété de mes grands-parents.
    Je suis rentrée le samedi soir à Paris où j'ai passé une très bonne soirée seule avec ma grande soeur Fabiola. Le lendemain, nous avons déjeuné chez Foulques, son fiancé que j'ai véritablement découvert. Nous avons beaucoup parlé, rigolé, de tout et de rien. Ce garçon est vraiment génial! Depuis ce jour, je le considère réellement comme un grand frère pour moi. Nous avons parlé de leur mariage qui approche à grands pas, c'est le samedi 30 mai, le jour de la Sainte Jehanne d'Arc.

    Tout est presque prêt, deux gros cartons remplis de livrets de messe viennent d'arriver de chez Oncle Loïc qui nous a déssiné de sa main d'artiste la belle église de notre village sur la couverture du livret. Ce livret est blanc cassé, en dessous de l'œuvre de notre oncle une écriture très simple en italique nous écrit "Union de Foulques et Fabiola". De très beaux chants ont été choisi pour cette célébration tel que "Ne crains pas, je suis ton Dieu" pour l'offertoire qui sera chanté par Arnauld et Gabrielle, mes cousins. Pour l'entrée des mariés, un air de Mozart sera mis dans l'église. Le chant de communion sera entonné par Foucauld et Arnauld qui se débrouillent tout deux très bien en chant. Une petite surprise sera préparée par l'ancienne compagnie guide de Fabiola avant la sortie des mariés de l'église.


    A la fin du livret se trouve une page réservée aux remerciements, il est écrit:
    "Un grand merci à vous tous de nous avoir aidé dans notre chemin vers le mariage, 
     Merci au Père Benoît de nous avoir préparé jusqu'à ce jour,
     Merci à nos parents pour tous ces préparatifs merci de nous avoir appris ce que veut dire "aimer",
     Merci à nos témoins, Philippe, Achille, Domitille et Clotilde,
     Merci à nos grands-parents et cousins, 
     Et enfin, merci à vous tous d'être là pour nous encadrer en ce jour".


    Si vous saviez à quel point j'ai hâte de ce jour, moi!

    Les enfants d'honneurs seront 6, Fabiola a trouvé de petites tenues magnifique, il y aura 3 filles et 3 garçons, la plupart seront des cousins des mariés.
    Calixte, le fils de Oncle Malo et Tante Elisabeth qui a 4 ans; Guerric, le fils de Tante Gwenn et Oncle Philippe qui a 8 ans; Quitterie, la fille d'Oncle Loïc et Tante Delphine qui a 5 ans; Gabriel qui a 4 ans, un cousin germain de Foulques; Pétronille qui a 8 ans, une autre cousine de Foulques et pour terminer Sophie la fille d'une meilleure amie de Maman qui a 5 ans.

    La réception après la messe se fera dans la maison de famille, chez Grandpa et Grandma qui se trouve à 10 minutes de chez nous, de grandes tentes sont déjà dressées dans le jardin.
    Grandma est au jardinage depuis 3 semaines, elle plante beaucoup de fleurs, le jardin est toujours dans état parfait habituellement, je vous laisse imaginer pour le mariage de leur petite fille.
    Le dîner se fera sous les tentes et le bal dansant, dans la grande salle à manger de la maison qui sera suffisamment grande étant donné la grandeur de cette maison. Une magnifique maison en pierre qui est dans la famille depuis 1900. Tout est prêt pour le mariage, il ne nous restera plus qu'à disposer les livrets de messe sur les chaises de l'église samedi matin et la fête pourra commencer, dans la joie de tous.

    J'ai vu la robe de mariée de ma sœur, elle est magnifique, cela fait vraiment rêver... Je n'ai pas hâte de vieillir mais j'ai quand même hâte qu'un jour cette fête soit organisée pour moi.

    Pour le moment, c'est le tour de Fabio, encore une semaine de stress total dans la famille et tout sera bon!


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  • Bonjour à tous, 

    Aujourd'hui je vous écris en direct de Bretagne où je passe le week-end de l'ascension avec quelques uns de mes cousins chez Bon-Papa et Bonne-Maman et comme à chaque fois, c'est de la pure folie! 

    Tout d'abord, j'aimerais vous présenter ma famille de ce côté,

    Bon-Papa et Bonne-Maman ont eu 4 enfants:

         Papa (Yann) qui est marié avec Maman (Augustine) et qui a 8 enfants, 

         Oncle Loïc qui est marié avec Tante Delphine et qui ont 5 enfants, Arnauld qui a 19 ans (il s'entend à merveille avec mon frère Foucauld), Gabrielle qui a mon âge, Philomène qui a 15 ans,  Stanislas qui a 9 ans et Quitterie qui a 5 ans. 

         Tante Gwenn qui est mariée avec Oncle Philippe, ils ont 4 enfants, Vianney qui a 18 ans, Diane (celle qui est au lycée avec moi, dans notre quatuor), Léonore qui a 14 ans et Guerric qui a 8 ans.

         Oncle Malo qui est mariée avec Tante Elisabeth, ils ont deux enfants, Calixte qui a 4 ans (mon petit filleul d'amour), Amaury qui a 2 ans et Tante Elisabeth est enceinte pour ce mois ci, si heureuse pour eux!

    Voilà, les prénoms vont vous être difficiles à retenir, nous sommes 19 cousins et bientôt 20 !!! Une si belle famille, je les aimes tant... 

    Comme vous avez pu voir, Bon-Papa et Bonne-Maman sont de vrais bretons pure souche, même les 4 prénoms de leurs enfants prouvent leur nationalité!

     

    Ce week-end, nous sommes 3 familles chez nos grands-parents (Tante Elisabeth devrait accoucher d'ici une semaine, elle ne doit donc plus beaucoup bouger...). 

    Nous sommes tous arrivés mercredi soir où nous avons eu le droit à un bon plat cuisiné par Bonne-Maman (la cuisine des grands mères est toujours la meilleure). Nous étions 24 à table, il manquait seulement Fabio et la famille d'Oncle Malo.        A table, les adultes racontent sous les yeux émerveillés des plus jeunes leurs histoires de boulot, de famille, de vacances... 

    Après ce long dîner qui s'est terminé à 23h30, tous les cousins d'un âge supérieurs à 8 ans sommes montés dans le grenier qui a été transformé en dortoir par Bon-Papa.

    A minuit, comme d'habitude, c'est la queue pour aller prendre sa douche, les garçons dans leur aimable galanterie laissent les filles se doucher le soir, cela ne les dérange pas de dormir sales... des garçons quoi!

    On est enfin tous en pyjamas, on peut enfin se raconter tous nos potins sans que les adultes ne nous dérangent, on rigole et on finit toujours par notre traditionnelle bataille de polochons qui comme à chaque fois est interrompu par Bon-Papa qui arrive dans son petit pyjama à carreaux où il nous ordonne de nous arrêter tout de suite car personne ne peut dormir en dessus par notre faute. Tout le monde se tait et finit par s'endormir dans la joie d'être tous ensembles.

    Jeudi matin, on se réveille tous à 9h, un grand soleil inonde le jardin, quelle belle journée s'annonce! Aujourd'hui, Bon-Papa nous propose de sortir son voilier et il décide d’emmener avec lui Papa, Oncle Loïc, Oncle Philippe, Foucauld, Arnauld, Gab, Vianney, Diane et moi. Tellement géniaaaal! Je n'ai pas fais de voile depuis les Glénans de l'année dernière. 

    On part à 10 heures du port avec un bon pique nique que Bonne-Maman nous a préparée avec amour. On sort du port, on remonte les par-battages, on sort les voiles, tout le monde a sa tâche, une ambiance de folie règne à bord. 

    Les weekends en famille...

     

    A midi, on sort le délicieux pique-nique de Bonne-Maman. De toute évidence, elle n'a pas oublié la petite bouteille de vin rouge dans le fond du panier enroulé d'un torchon pour ses fils, petits-fils et mari chéris. Quelle amour cette grand-mère! Cet après-midi est un véritable délice.

    Un grand soleil nous chauffe le dos, il nous faut même sortir la crème... Bon-Papa amarre son voilier et les plus courageux sautent à l'eau, en réalité les plus courageux sont bien sûr mon cher grand père qui même à 70 ans a toujours la forme pour sauter en pleine mer au mois de mai. Mes 2 oncles, Papa, Foucauld, Arnauld et Vianney l'ont aussi suivi. Les filles, on ira plus tard, on partira de la plage, ça sera moins froid, on n'est qu'au mois de mai encore.  Que cette après-midi est belle!

    La journée est passée si vite, il nous faut déjà retourner au port. Nous avons la messe de l'ascension à 18h30. 

    Le bateau arrive au port à 18h, on remet les par-battages, on replie les voiles, on range tout, on le ferme et on se dépêche, il faut être à l'heure à la messe. La famille arrive au compte goûte dans l'église mais tout le monde est présent, les 7 baigneurs de l'après-midi arrivent les cheveux encore un peu humides dans l'église, les filles on est plutôt anoraks de voiles sur nous, les cheveux ébouriffés grâce à notre meilleur ami, le vent... 

    Une très belle messe en famille, bien sûr, toujours quelques petits pour mettre l'ambiance, je ne sais pas pourquoi mais ils ont toujours une envie de se mettre à pleurer au moment de l'élévation, je pense que voir toute la famille à genoux doit leur faire peur... 

    C'est le moment de la communion, passent dans l'allée centrale Stanislas, Augustin et Guerric mes petits enfants de cœur chéris! Que c'est beau, que le chant est beau. Jésus disait: "Laissez venir à moi les petits enfants", c'est tout à fait ça, merci Seigneur pour cette journée de voile en famille, merci pour tous mes cousins, merci pour mon Bon-Papa chéri, merci pour l'entente qui règne entre nous tous, protégez l'accouchement de Tante Elisabeth et protégez Fabiola. 

    La messe se termine sous le beau chant de "regarde l'étoile, invoque Marie". Retour à Ty Ouann (la propriété de nos grands-parents). 

    On file à la douche, enfin! Après une journée en mer, ça fait vraiment du bien! 

    Ce soir, Bonne-Maman nous fait des galettes bretonnes pour le dîner, on mange entre enfants, c'est bien plus drôle. Foucauld a eu la bonne idée de proposer son aide à Bonne Maman,  elle lui a donc confié la mission de faire sauter les crêpes dans la poêle, je crois que ça n'était pas une bonne idée du tout, je me suis reçue la crêpe sur la tête, surtout sur mes cheveux bien propres que je venais de laver, merci Foucauld... Pas d'énervements, ON EST EN FAMILLE dit Bonne-Maman. 

    Après ça, direction salle de jeu pour se regarder les visiteurs, film que tout le monde connait absolument par cœur mais qui fait rire vraiment tous les âges... 

    Ce soir, il n'y aura pas de bataille de polochons, tout le monde est vraiment trop crevé... 

    Vendredi matin, levé 8h30, ce matin, moi je vais bosser... Mon oral blanc de français approche, heuresement que Diane aussi, cela nous aide à avoir un peu de motivation!

    Le Pin des Landes de Gauthier, Les misérables de Victor Hugo, La Peste d'Albert Camus, Boule de suif de Maupassant, les Fables de La Fontaine, il nous faut tout connaitre, surtout quand on est en L... La concentration nous est très difficile surtout quand on entend les autres jouer dans le jardin (sans nous...).

    Enfin, on a fini d'apprendre le premier objet d'étude, on descend faire notre petite pause, comme par hasard le moment où l'on descend, la balle aux prisonniers est terminée et les garçons font un rugby... On arrive jamais quand il le faut! Tant pis, on regarde le rugby, c'est assez drôle de voir Oncle Philippe se faire maitriser par Papa ou encore Papa allongé sur Foucauld qui tient la balle comme si elle était son bien le plus précieux... Ahalalala ces garçons!

    Ce midi, Bonne-Maman organise un grand pique nique sur la plage, tellement génial, on prend nos maillots de bain, car il fait quand même très très beau, on va tenter la baignade avec Diane et Gabrielle, à défaut de ne pas l'avoir fait hier en mer!

    C'est une après-midi de pure folie, on tourne entre le beachball, la bronzette sur les serviettes, la baignade dans l'eau froide de Bretagne, le babysitting des plus petits quand leur maman est partit se baigner, l'aide aux garçons pour finaliser leurs châteaux de sables... 

    Ce soir, en rentrant, j'ai pris un petit temps seule pour rédiger cet article après avoir pris une bonne douche chaude pour vous raconter ces supers moments en famille.

    Ce soir, Bon-Papa et Bonne-Maman invitent leurs enfants, gendres et belles filles au restaurant. On est donc chargés de babysitting mais on a aussi le coffre d'alcool de Bon-Papa à volonté, bien sûr il ne verra rien, vu le nombre de bouteilles qu'il a en double...

    Demain, c'est déjà la dernière journée pour moi, car je suis invitée à dîner chez Fabio demain soir. Je prend un train à 18h, je serai à Paris vers 20h30. J'ai hâte de ce dîner, même si ça me déprime déjà d'avance de quitter ma Bretagne... Je n'y retournerai pas avant le mois de juillet! 

    Demain matin, on a prévu de faire une grande balade à vélo avec les plus grands, on déjeune tous ensembles chez Bon-Papa et Bonne-Maman et l'après-midi, après la sieste des plus jeunes, on part tous visiter un château, après ça, du shopping est prévu pour les filles, les garçons vont aller voir les bateaux... On rentrera tous vers 18h et à 18h30, je serai dans mon train, le cœur rempli d'amour pour tous ces cousins et la tête pleine de souvenirs inoubliables comme à chaque fois que l'on fait ces petits séjours en famille.

    Une petite larme à l'oeil comme à chaque fois que je pars de Bretagne, le train défilera les plaines bretonnes, les plaines normandes, passera dans la banlieue chique de Paris et arrivera enfin gare Montparnasse où je retrouverai Fabiola qui m'attendra au bout du quai 5, un grand sourire aux lèvres, toute heureuse de passer du temps seule avec sa petite sœur.  

     


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  • Voilà, maintenant que je vous ai présenté l'essentiel, mon histoire commence réellement. 

    Aujourd'hui, nous sommes le 9 mai et hier les 70 ans de la capitulation de la seconde guerre mondiale ont été fêté. Cette guerre était certainement la plus terrible sur cette terre, comment pouvoir autant de mal à des hommes inoncents qu'ont été ces juifs percécutés? J'ai beaucoup lu, j'ai eu beaucoup de renseignements sur cette guerre, rien n'y fait, je ne comprendrai jamais, POURQUOI TOUT CE MAL? 

    Comment les français ont-ils pu vivre pendant 5 ans occupés des allemands ainsi? Je pense que si j'avais été présente pendant cette guerre, je serais partie, avec ou sans enfants mais j'aurai tout laissé le temps de cette fichue guerre, peut-être que ça aurait été encore pire pour moi mais au moins j'aurai fui ces soldats qui n'avaient rien à faire sur nos terres. 

    Heureusement pour moi, la question ne s'est pas posé, je pense que j'aurai été bien malheureuse...

    A part ça, c'est la fin des vacances et je déprime. Il me reste une tonne de boulot pour la rentrée et je n'arrive pas à me concentrer... Ce midi, toute la famille était au complet. 

    Fabiola est venu avec Foulques. J'ai appris à le connaitre un peu mieux, c'est vraiment un garçon adorable, il est très intéressant, cultivé, sportif, blagueur, j'aime les personnes comme ça. Ma soeur a vraiment de la chance... 

    Alors que nous étions en train de déjeuner sur la terrasse, on en était au plat principal, Fabio nous annonça qu'elle n'attendrait pas d'avoir finit Science-Po pour se marier puisqu'ils étaient réellement sûr de vouloir fonder leur vie ensembles. Et pour eux, cela ne servait à rien d'attendre autant. Fabiola devra juste attendre un peu avant de tomber enceinte, mais rien de plus. 

    Foulques proposa aux parents les dates qui arrangeaient ses parents pour le mariage, ils étaient tous d'accord pour le 30 mai. C'est très prochainement! Super, je serais en pleine révisions de bac français... Mais ma sœur va se marier!!!!!! C'est tellement génial !!! Et son fiancé est si gentil !!! Je suis vraiment heureuse pour eux, alors j'oublierai le bac français pour une journée et tout ira bien. 

    Foulques et Papa s'entendaient vraiment à merveille, j'en profitais d'avoir un peu Fabiola seule pour lui adresser quelques mots :

     

    "-Fabio, je suis vraiment heureuse pour toi, quelle chance tu as

     -Merci ma petite sœur chérie, moi aussi je suis si heureuse, ne t'inquiète pas, ton heure viendra

     -J'espère bien, je n'ai pas envie de finir vieille fille...

     -ça n'arrivera jamais, jolie comme tu es!

     -t'es gentille! Dit moi Fabio, promet moi que même si tu te maries, on continuera à rester proches comme nous le sommes?!

     -Bien sûr Madelaine, tu es ma sœur tout de même, je ne vais quand même pas t'oublier

     -Je ne te parle pas de m'oublier mais peut-être qu'avec ton mari, tes enfants, tu n'auras plus énormément de temps pour moi

     -On n'y est pas encore Mad, pour le moment, je ne suis que fiancée. Pour la peine, je t'invite à dîner chez moi samedi prochain, ça te va?

     -Avec plaisir! Foulques sera là? 

     -Madelaine, je sais qu'aujourd'hui beaucoup de jeunes vivent ensembles avant de se marier mais Foulques et moi, sommes une exception, il habite chez lui et moi chez moi, nous serons donc toutes les deux!

     -Tant mieux, c'est tellement plus beau.

     -N'est-ce pas?"

    Le train de Foulques et Fabio pour Paris était à 18h12, il ne fallait pas traîner s'ils ne voulaient pas le rater, c'est déjà la fin de cette belle journée...

    Si heureuse d'avoir pu parler avec ma sœur, découvrir qui était réellement son fiancé, être rassuré tout en sachant qu'elle restait toujours la fille sérieuse qu'elle a toujours été.

    Allez, il faut préparer le dîner pour ce soir, un plat de pattes, un yaourt et l'aile ou la cuisse en famille pour clore la soirée. Ce soir, je m'endors en pensant à ma grande sœur qui sera toujours ma sœur mais différemment car en quelques sortes elle s'en va mener sa vie de son côté, je suis heureuse pour elle mais j'ai si peur de la perdre...

    "Merci Seigneur pour Foulques et Fabiola, j'espère que vous les illuminerez dans leur vie de couple, faite les avoir de beaux enfants, une belle maison et faite les faire de beaux voyages, merci pour ma sœur qui est une fille extraordinaire, merci pour ces déjeuners en famille, merci pour tout".


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  • Il est maintenant temps que je vous parle de ma religion, je pense que vous avez pu le deviner, je suis catholique. 

    Catholique pratiquante. La religion est vraiment très importante pour moi, elle représente beaucoup. Mes parents m'ont inculqués cela depuis toujours. 

    J'ai été baptisée à un mois, d'après ce que l'on m'a dit.

    Ma première communion je l'ai faite avec toutes les jeannettes de mon année, nous étions 6, il y avait Clémence, Colombe, Delphine, Charlotte, Raphaëlle et moi. Nous avions 8 ans lorsque nous sommes entrées toutes les 6 en procession en uniforme jeannette dans la chapelle de notre aumônier scout.

    C'était notre cheftaine qui nous avait proposée ce choix, se faire communier dans l'univers du scoutisme et plus tôt que l'âge prévu normalement par la catéchisme. Papa et Maman ont tout de suite été enthousiastes à cette proposition. J'ai donc eu la chance d'avoir une première communion "hors du commun", tout notre groupe SUF était rassemblé, les louveteaux, les jeannettes, les guides, les scouts, les ainés... Une très belle cérémonie! 

    Ma profession de foi se passa avec mon école, j'étais en cinquième. J'ai donc eu la chance de partager ce moment avec tout mon groupe d'ami. Cela nous faisait bien rire de nous voir tous vêtus d'un aube blanche comme des enfants de cœur. Ce fut une belle cérémonie accompagnée de beaucoup d'instruments, Fabiola au piano bien sûr, Le grand frère de Jean à la guitare, Papa au biniou (ce fut magnifique) et bien d'autres musiciens encore.

    Pour clore la messe, l'Ave Maria de Schubert nous fut chanté par un chanteur à la croix de bois. C'était une très belle messe.

    Et ma confirmation, le jour où je me suis vraiment rendue compte de la présence du Seigneur dans mon coeur, c'est ce jour là que je l'ai réellement découvert.

    Lorsque l'évêque imposa ses mains sur mon front, je sentis comme une grande force en moi, comme une voix qui me disait "Madelaine, maintenant tu es adulte dans la foi, continue, avance sur le droit chemin".Depuis ce jour là, je ne fais que remercier le Seigneur, je le rend grâce chaque jour pour tout ce qu'il fait, pour chaque sourires, pour chaque merveilles de la vie.

    Je fais partit d'un groupe de prière depuis la seconde, que j'ai connu par mon lycée. Tous les vendredi soir, une veillée est organisée. Le Saint-Sacrement est exposé, une possibilité de confession est proposée, nous nous recueillons, après une semaine de cours fatigante, j'adore aller au SPPJ (Soirée Priante Pour les Jeunes). 

    Depuis cette année, je m'occupe de ce groupe de prière, chaque vendredi, j'aide à la préparation de la chapelle, je lis des textes pendant les temps d'adorations, je m'occupe des musiques à mettre pendant la veillée, ce n'est pas un travail qui me prend énormément mais j'aime vraiment rendre service, surtout lorsque c'est pour le Seigneur. 

    Aux guides, je suis chef d'équipe des Goélands, mais aussi liturgiste. Avant notre coucher, après chaque veillée, j'impose une je vous salue Marie aux guides. C'est si beau. J'aime ces moments de recueillement dans la foi. 

    Et bien sûr, il y a d'autres moments que j'offre pour le Seigneur, la messe le dimanche matin, ma prière du soir où je le remercie pour ma journée, pour mes amis, pour ma famille... 

     

    Le Seigneur, il est avec moi chaque jours, chaque minutes, chaque secondes. Dans les bons et les mauvais moments. Même si parfois, la vie est difficile, il est là, il nous porte:

    Des pas sur le sable du poète brésilien Ademar De Barros

    "Une nuit, j’ai eu un songe. J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage, en compagnie du Seigneur. Dans le ciel apparaissaient, les unes après les autres, toutes les scènes de ma vie. J’ai regardé en arrière et j’ai vu qu’à chaque scène de ma vie, il y avait deux paires de traces sur le sable: L’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur. Ainsi nous continuions à marcher, jusqu’à ce que tous les jours de ma vie aient défilé devant moi. Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière. J’ai remarqué qu’en certains endroits, il n’y avait qu’une seule paire d’empreintes, et cela correspondait exactement avec les jours les plus difficiles de ma vie, les jours de plus grande angoisse, de plus grande peur et aussi de plus grande douleur. Je l’ai donc interrogé : " Seigneur… tu m’as dit que tu étais avec moi tous les jours de ma vie et j’ai accepté de vivre avec Toi. Mais j’ai remarqué que dans les pires moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas. Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de Toi. " Et le Seigneur répondit : " Mon fils, tu m’es tellement précieux ! Je t’aime ! Je ne t’aurais jamais abandonné, pas même une seule minute ! Les jours où tu n’as vu qu’une seule trace de pas sur le sable, ces jours d’épreuves et de souffrances, eh bien : c’était moi qui te portais. "

    Des pas sur le sable du poète brésilien Ademar De Barros

    Que j'aime ce texte, il nous explique tellement bien comment le Seigneur est avec nous. 


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