• Je décide d’écrire cet article aujourd’hui, samedi 14 novembre 2015, au lendemain des attentats.

    Je suis triste, bouleversée, désemparée, déchirée… les adjectifs ne seront jamais assez puissants pour décrire ce que je ressens actuellement. Je ne sais d’ailleurs comment commencer mon article, trop de mots, de pensées, d’opinions me viennent à la tête et je ne sais comment les exprimer. (donc, excusez-moi si je suis décousue)

    En ce jour, où notre pays pleure, où notre pays est en larmes, il nous faut tout d’abord soutenir les familles des défunts, il nous faut soutenir les blessés, les familles des blessés. Ces 66 millions de blessés, 66 millions de français blessés par ces événements.

    Nous savons tous que la peur règne dans Paris, dans le métro, dans les rues, dans les musées, dans les écoles, dans les banques, dans les églises… nous savons aussi que les gens sont enfermés chez eux et n’ont qu’une crainte c’est qu’en osant pointer leur nez dehors, un homme vêtu de noir arrive avec une mitraillette.

    Mais la France est plus forte que cela. Oui, un sentiment de peur, de dégoût, de déception, de découragement règne mais JAMAIS il ne faut baisser la tête. Au contraire, levons-nous, dressons-nous, prenons la parole, disons ce que nous avons sur le cœur, soutenons nos frères car c’est dans ces moments que notre rôle est de parler et surtout de ne pas nous écrouler.

    Vendredi soir, Paris a croisé des hommes habillés de noir, ces hommes nous les connaissons, ils avaient inauguré notre entrée dans l’année 2015 avec l’attentat du mois de janvier et ils viennent nous la clore avec l’horreur d’hier soir.

    Demain, nous pointerons tous du doigt chaque musulmans que nous verrons dans la rue en prenant peur, nous disant qu’il cache peut-être un poignard dans son manteau.

    Ne salissons pas cette religion, ils ne sont pas responsables. Ces criminels n’ont certainement jamais lu le coran. Ces hommes sont des terroristes, pas des musulmans, puisque « le terrorisme n’a pas de Religion, n’a pas de couleur, n’a pas de frontière, n’a pas de Dieu, hormis celui de la Mort. »

    Ne pointons pas les musulmans, continuons à les aimer comme des frères de religions, ils ne sont pas tous criminels car ils ne sont pas tous terroristes. Soyons chrétiens et faisons attention aux propos que nous pourrons porter sur cette religion qui n’est pas responsable de ce mal.

     

    Prions Sainte-Geneviève, patronne de Paris ; prions Sainte Jeanne d’Arc, patronne de la France ; prions notre dame de France et prions notre Seigneur qui ne nous laissera jamais tomber. Unissons nous, prions, prions, prions et n’arrêtons pas notre prière...  Seule elle nous aidera !

     

     

     

    Ne restons pas non plus enfermés chez nous. Sortons ! La vie continue même si elle est différente. Certes, ces événement bouleversent, dépriment la France mais ils ne l’arrêtent pas. Ils ne l’arrêteront jamais. Ils ne gagneront pas. Nous sommes plus forts que ça. Nous sommes français, nous sommes la France et c’est grâce à ceux qui continueront à vivre, à avancer et à se relever devant cela qui la ferons vivre et qui combattrons devant ces hommes. Pour le bien de notre pays et pour le bien de tous.

    VIVE LA FRANCE ! Ma douce France que j'aime tant...

     

     



     

     


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  • Me revoilà à nouveau… Nous sommes déjà en novembre et je n’ai toujours pas terminé de vous raconter mon été…

     Après mon dernier article qui racontait ma semaine de voile aux Glénans, je dois maintenant vous raconter une très belle semaine de l’été, les vacances en famille à la Croix Valmer.

    Chaque mois de juillet, mes grands-parents maternels, Grand Papa et Grand Maman louent une villa sur la côte méditerranée, près de Saint-Tropez.

    Pendant tout le mois, chacun de leurs enfants/petits-enfants vont et viennent quand ils le peuvent. Pour ma part, j’y suis allée la semaine 3 au 10 août.

    Ma famille du côté de Maman est très nombreuse. Grandpa et Grandma ont eu 7 enfants et nous sommes 33 cousins :

    Leurs 7 enfants sont Augustine (Maman), Hervé, Joseph, François, Benoît, Christophe et Christine.

    Cette semaine, à La Croix Valmer, nous étions 12 dans la maison.

    Dans ma famille, il n’y avait qu’Amicie et moi.

    Dans les enfants d’Oncle Joseph et Tante Adèle, il y avait Albane et Margaux qui ont 10 et 8 ans.

    Mon Oncle François qui est mon parrain a laissé seulement son fils Henri (les autres s’occupent de Prosper qui est atteint d’un grave cancer…).

    Dans les enfants d’Oncle Christophe et Tante Sabine, il y a Hermine (7 ans), Juliette (14 ans) et Marthe (qui a 16 ans), histoire que je ne me sente pas trop seule au milieu de tous ces petits loups.

    Tante Christine est venue avec une partie de sa famille, son mari, Oncle Louis et deux de ses garçons, Arsène et Ignace.

    Cette semaine fut inoubliable pour moi. Une semaine remplie de bons moments :

    Les baignades dans une eau à 25 degrés, les instants bronzette sur la plage, les tournées en mobylette dans la ville, les crapettes avec Grandpa après le déjeuner, les jeux de sociétés en famille le soir après dîner, les petits verres pris au bord de l’eau avec Oncle Louis, la joie de faire découvrir la voile à ma cousine Marthe, les cinémas, les petits moments de shopping entre filles,  les déjeuner interminables forgés de discussions passionnantes avec les grands-parents, les sorties sur la plage avec de nouveaux amis que l’on ne reverra certainement jamais ; tous ces moments de joie, de rire et même de tristesse… surtout quand nous évoquions le sujet de la maladie de Prosper.

    Grandma est bouleversée par cet évènement, elle a très peur que son fils François ne tienne pas le coup psychologiquement.  Je sais que ça n’est pas son cas. François est fort, il aidera sa femme et ses fils à affronter ces durs moments.

     

    Du côté des plus jeunes, Albane et Hermine se sont entendues à merveille !

     

     

     Leur complicité me rappelait la complicité que j’avais à leur âge avec Bérangère. Cette complicité, nous l’avons malheureusement un peu perdu aujourd’hui. C’est d’ailleurs pour cela que l’on a passé cette semaine de vacances ensembles car l’entente entre Béran et moi n’est pas toujours la meilleure. On a décidé cette semaine de faire des efforts à cela.

     

    Amicie et Juliette aussi se sont entendus à ravir, comme toujours d’ailleurs. Cela m’a fait plaisir de revoir Amicie avec le sourire. Je la trouvais un peu effacée dernièrement, un peu éteinte… Je n’ai d’ailleurs jamais pu savoir pourquoi. Elle ne parle pas beaucoup de ses histoires « personnelles ».

    Juliette lui a fait oublier le mal du début des vacances. Je pense qu’en plus d’avoir une histoire personnelle, il y avait aussi de la douleur et de la tristesse face à Prosper qui est vraiment important pour elle (tout comme pour nous), mais particulièrement pour elle car ils sont tout deux nés le même jour et Tante Dominique lui avait confié la responsabilité d’accompagner la marraine de Prosper lors de son baptême.

    Je pense qu’Amicie est toujours très fragile sur la question de notre cousin mais elle a repris le sourire, au moins pour cette semaine et c’est le principal. Tout cela grâce à Juliette qui est une fille pleine de joie et de bonne humeur qu’elle ne cesse de répandre autour d’elle.

     

    Voilà Amicie (en brune) et Juliette, toutes joyeuses comme des petites filles de 13 ans qui profitent de leur vie et qui oublient les problèmes pendant un instant de vacances.

     

    Quand aux autres qui étaient présent à la Croix Valmer cette semaine, Oncle Louis et sa femme, Tante Christine avec deux de leurs garçons : Arsène et Ignace.

    J’aime particulièrement ce couple d’oncle et tante. Ils sont un réel exemple pour moi. Ils se sont rencontrés à l’âge de 16 ans, lors d’une semaine de ski spi avec un groupe de parisiens. L’entente était géniale entre eux, ils ont crée pendant cette semaine un groupe d’amis inoubliables qu’ils ont toujours aujourd’hui. Oncle Louis et Tante Christine ont particulièrement gardé contact tout les deux après le ski spi et c’est au réveillon de leurs 17 ans où ils se retrouvaient avec tout leur groupe qu’Oncle Louis a déclaré sa flamme à Tante Christine.

    Depuis ce jour, ils sont ensembles. Ils n’ont pas attendu d’avoir fini leurs études pour se marier. Cela fait maintenant 8 ans qu’ils le sont, ils avaient 22 ans. Arsène est né un an après. Cela peut paraître très tôt pour se marier et pour avoir son premier enfant mais je crois que lorsque l’on s’aime depuis ses 16 ans, c’est difficile d’attendre si longtemps. Aujourd’hui, ils ont six enfants et ont tous les deux 32 ans.

    5 garçons et une fille. Arsène, Joséphine, Ignace, Alphonse, Hyacinthe et Armel.

    Je m’entends très bien avec mon oncle et ma tante car même si ils ont déjà beaucoup d’enfants, un boulot, une voiture, une maison, bref une vie d’adulte, dans leur tête ce sont encore des ados (mais des ados raisonnés).

    Souvent, pendant notre semaine à la Croix Valmer, Oncle Louis me proposait de sortir prendre un verre dans un bar avec lui quand les plus jeunes étaient couchés. On parlait longtemps de tous sujets. J’ai même osé lui parler d’Erwann (moi qui n’ose jamais parler de ce genre de sujets en général et encore moins avec des adultes…). C’est d’ailleurs grâce à ces petits moments avec Oncle Louis que j’ai appris toute leur histoire.

     

    Les meilleurs moments de cette semaine étaient quand même la plage, les pique-niques au bord de l’eau, à savourer le soleil, ce chaud soleil du sud que j’aime tant.

     

    Et voilà, je pense vous avoir raconté le principal de cette semaine mémorable, ce fut bref mais complet.

     

     De bons moments en famille. Profiter des cousins, oncles, tantes, grands-parents que l’on ne voit pas forcément très souvent pendant l’année scolaire. Les distances de domiciles, les vacances qui ne tombent jamais au même moment et les événements de la routine qui empêchent de trouver des dates pour se voir… Tout cela se rattrape en une semaine d’été. 


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  • Après tout ce retard et cette absence pendant deux mois, il me faut combler tout cela et me rattraper.

    J’ai très envie de partager avec vous les meilleurs moments de mon été.

    Tout commença par les Glénans, une semaine après le camp. Chaque été, Sixtine, Diane, Raphaëlle et moi partons faire notre traditionnelle semaine de voile. Les Glénans est une des plus grandes écoles de voile d’Europe qui a été crée un peu après la seconde guerre mondiale par des résistants. Des stages de tous niveaux sont prévus pendant l’été… (J’en profite pour faire un peu de pub pour ceux qui ne connaissent pasJ)

    http://www.glenans.asso.fr/fr/ (n’hésitez pas à jeter un coup d’œil sur le site, pour les curieux).

    Nous avons choisi une semaine de catamaran cette année afin de préparer notre niveau 4.

    Cette semaine fut la meilleure de toutes mes années de voile (depuis mes 8 ans, je n’ai jamais passé un été sans profiter de ces moments fabuleux en mer).

    Le premier jour, nous avons tout d’abord fait connaissance avec notre groupe, un grand groupe de 10, nous étions deux par bateaux. 5 filles et 5 garçons (pas facile pour la fille qui arrive au milieu d’un groupe de quatre très bonne copines, mais nous avons fait un effort pour ne pas nous enfermer et nous ouvrir sur le groupe et plus particulièrement sur elle). Le moniteur de la semaine s’appelait Cyprien, le gars typique du mono de voile : blond, coup de soleil sur le nez, yeux très bleus, bronzé (oui même dans le fin fond du Finistère le soleil tape en mer), et lunettes de soleils verres polarisant sur la tête.

    La seule fille de notre groupe (autre que notre quatuor) s’appelait Héloïse, très vite nous avons appris à la connaitre, très vite nous sommes devenues amies. De même qu’avec les garçons d’ailleurs, seulement deux se connaissaient : Ladislas et Côme et les trois autres venaient aux Glénans pour naviguer et « faire des connaissances », Maxence, Thomas et Gabriel.

    Nous avions vraiment un super groupe et chaque jour nous changions notre coéquipier à bord.

    Lundi matin, les contacts ne se faisaient que doucement, les seules paroles échangées entre nous n’étaient que « où est-ce qu’on range les gilets de sauvetage ? » ou encore « on doit s’arrêter devant quelle bouée ? », tout le monde était assez timide mais plus on avançait dans la journée, plus on se décoinçait et lundi soir, nous avons diné tous ensembles à la même table.

    La première soirée fut la meilleure de toute la semaine. L’école de voile nous a proposée de faire ce que l’on voulait pour la soirée « on avait quartier libre pour apprendre à nous connaitre ». Diane, Raphaëlle, Sixtine, Héloïse, Ladislas, Côme, Maxence, Thomas, Gabriel et moi (en bref, notre groupe de quata), sommes partis sur la plage. Deux des garçons étaient scouts, ils nous ont donc proposé d’allumer un feu (ce qui ne dépaysa pas tellement Raphaëlle et moi étant donné que nous rentions tout juste de camp).

    Nous avions acheté quelques petites bouteilles d’alcool, histoire de plaisanter un peu plus que d’habitude. On a vite remarqué les plus gros buveurs (bien sûr, c’est toujours les garçons) Côme et Gabriel s’étaient presque tous les deux vidés une bouteille pour eux seuls.

    Nous avons parlé, nous nous sommes racontées notre vie en plus personnelle, j’ai expliqué que je m’appelai Madelaine Le Couenec, que j’avais 17 ans, que je rentrai en terminale L, que j’habitai Lyon depuis toute petite, que j’étais cousine avec Diane, que je connaissais Raph, Sixtine et Diane depuis très longtemps, qu’on était le quatuor inséparable depuis le collège, que j’adorais la voile depuis toujours qui dans ma famille se transmettait de générations en générations… Et multiples informations encore sur moi que vous connaissez déjà.

    Quand vint la question reloue du mec bourré (en l’occurrence, là c’était Côme, le mec bourré) :

    -Et sinon t’as un mec ?

    -Non Côme, je n’ai pas de mec…

    -Ah ba t’es amoureuse alors ?

    -Hummm pas vraiment…

    (A cet instant, j’ai vu le regard de mes 3 amies se tourner vers moi, je ne leurs avais rien dit, je n’avais d’ailleurs encore rien dit à personne…)

    -ça veut dire quoi ça ? Oui ou non ? Raconte-nous tout ! On est bons amis maintenant, on peut se confier nos vies, et puis ce qui est dit autour de ce feu reste autour de ce feu, d’accord ?

    Un grand « OUI » exclamatif se fit entendre de la part des 9 personnes qui m’écoutaient.

    -Bon, voilà, je sais que ça vous surprendre les filles car je ne vous en ai jamais parlé mais je voulais trouver un moment pour le dire, il y a eu la fin d’année, le camp… Je comptais justement vous en parler cette semaine ! C’est le moment parfait. Mais promettez-moi que ça restera ici ?

    -Tu peux nous faire confiance, on te promet.

    -Voilà, je raconte en plus détaillé pour ceux qui ne connaissent rien de ma réelle vie. J’ai une grande sœur, Fabiola, qui s’est mariée au mois de mai. A son mariage, il était invité une famille (des amis de la famille de mon beau frère), qui ont 4 enfants, dont un garçon qui s’appelle Erwann, nous avons fait connaissance le soir du mariage puis on s’est revu à une soirée au mois de juin et j’ai reçue une lettre de lui pendant mon camp guides. Je m’étais promis de ne pas tomber amoureuse de lui, par principe parce –que toute ma famille le connaissait et je n’avais pas envie de me faire charrier. Je pense que pour le moment, je suis seulement amoureuse. Je le trouve beau, attendrissant, affectif et sa lettre ne m’a pas laissé indifférente mais pour le moment ça n’est rien de plus. Et même si personne ne le connait ici à part vous 3 les filles, je vous ordonne de ne rien répéter. Voilà, maintenant, c’est dit et je ne veux pas d’autres questions à ce sujet.

    -Attend, juste une seule, c’est Erwann comment?

    -Erwann de Cartane, pourquoi ?

    -Mais il habite Reims ?

    (oups, Gabriel le connait…)

    -Oui, en effet, il habite Reims, mais tu le connais ?

    -Bien sûr que je le connais ! On était au lycée ensemble, il est vraiment génial ce gars, c’était un très bon ami mais avec les études, on s’est un peu perdus de vue mais il m’a invité à sa soirée à la fin de l’été.

    -Oh Gabi, toi aussi ! C’est génial, on se retrouvera ! C’est fou comme le monde est petit quand même…

    Et nous avons continué notre soirée sur les différents potins des uns et des autres, nous sommes allés nous coucher vers minuit et demi car demain matin, levé 8h pour être sur l’eau à 9h !

    Chaque jour fut un véritable régal. Beaucoup de vent, un grand soleil, des amis, des fous rires, des baignades, des frayeurs en mer, mais tous ces moments resteront inoubliables.

     

    La meilleure journée en mer fut le jeudi, nous n’avions pas un très beau temps mais un vent très fort, j’étais avec Heloïse sur le quata et nous avons approfondi notre niveau en monocoque (Cyprien nous a même prit une photo de son zodiac, il trouvait ça très impressionnant). Si même un mono de voile des Glénans trouve ça impressionnant, alors… je ne peux garder cette photo pour moi :

     

     

     

    Après ces merveilleux moments qui passèrent à une vitesse impressionnante, nous sommes arrivés à la fin de notre séjour.

    Vendredi soir, alors que nous avions rentré tous les bateaux, que nous avions chacun pris notre douche, vers 22h, Ladislas me proposa de l’accompagner fumer sa cigarette sur la côte. J’acceptai avec plaisir. Un magnifique coucher de soleil s’offrait à nous. Certainement le plus beau de ma jeunesse.  Nous nous asseyons tous les deux, fiers d’être amis depuis 5 jours, personne n’osait parler, puis c’est lui qui vint à rompre le silence en premier :

    « -Comme c’est beau !

    -C’est magnifique ! Je voudrai vivre éternellement ici… »

    Et le silence revint, seul le claquement des vagues sur les rochers et le sifflement du vent se faisait entendre.

     

    Puis je fermi les yeux pour apprécier une dernière fois ces instants qui sont uniques dans une vie. Je me rappelai de chaque moments de cette semaine, je me rappelai des rencontres que j’avais fais, des progressions que j’avais fais. J’ouvris les yeux et devant moi : LA MER... La mer et ses rochers, ses phares, ses bateaux mais seulement ça. La belle mer bleue étendue à perte de vue comme si la liberté nous était offerte, comme si la mer nous disait « je suis à toi, tu es seule devant moi », comme si le Seigneur était derrière tout cela. Et c’était la réalité, derrière ce coucher de soleil, le Seigneur était présent. Il venait manifester sa manière de clore ma semaine en beauté.

     


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  • Me revoilà ! Toutes mes excuses pour ce retard dans mes récits mais les vacances ont pris les devants et je n’avais aucun moment pour écrire.

    Le rythme scolaire est revenu, la terminale s’annonce difficile cette année mais je vais essayer de rester fidèle à ce blog.

    Nous voilà presque fin septembre et j’ai beaucoup de mal à me remettre dans les cours après ces deux merveilleux mois d’été ! Comment ne pas y penser ? Elles furent si belles…

    A commencer par mon camp guide, de la pure folie, aucun terme ne pourrait le décrire autrement.

    Voilà pourquoi je pense que mon devoir est de vous le raconter :

     

    Nous sommes arrivées sur le lieu de camp le 6 juillet vers 13h30 dans le petit village d’Ansouis, il faisait un temps radieux, un beau temps de Provence, chaud mais très agréable.

    L'arrivée demandait déjà beaucoup de courage afin de descendre toutes nos malles du bus, nos tentes et nos sacs de 40 kilos...

    Les 4 Chefs d’Equipes sont parties avec les cheftaines choisir leurs lieux d'équipe où elles allaient installer leur petite demeure naturelle pendant ces deux semaines.

     Les 4 CE, c'est Raphaëlle, Clémence, Charlotte et moi, nous nous entendons à merveille depuis la première année de jeannettes (ce qui veut dire 8 ans).

    L’endroit où nous sommes est une grande propriété de famille qui ressemble à cela, c’était magnifique !

     

     

     

    Nous campons dans le bois qui prolonge la maison des propriétaires, un très grand bois rien que pour nos 29 guides.

    J'ai donc choisi un parfait emplacement pour notre équipe des goélands, on est au bord d'une petite rigole, pas très loin du coin de compagnie et pas très loin des autres équipes.

     

    Cette première journée ne fut qu'une journée installation, appropriation du lieu de camp, redécouverte de la vie en nature...

    Du six au neuf juillet, chaque guides étaient occupées à taper, scier, creuser… la joie des installations ! 

    Nous étions au taquet pour faire quelque chose de bien cette année, nous avons bien réussi notre tente surélevée, sans vouloir se venter, c'était la plus belle des 4 équipes.

    Nous avions positionné quatre traverses entre quatre arbres, la tente était partagée en deux, quatre guides d'un côté et quatre de l'autre (nous sommes l'équipe la plus nombreuse de la compagnie). Pour l'esthétique de notre tente (oui le premier regard est très important pour moi), nous avions mis du lier tout autour de notre échelle en bois et un petit tissu Liberty étanche faisait le tour de notre dessous de tente pour s'abriter ou abriter nos sacs en cas de pluie. Notre tente était magnifique!

    Une petite table pas très stable mais qui tenait débout, un vaisselier fut le plus simple possible, deux bassines sur quatre gros morceaux de bois entre deux arbres et une magnifique table à feu.

    Pour la salle de bain, c’était très agréable. Toujours très propre car j’obligeais les guides à passer de l’eau dessus après chaque douche pour que tout reste toujours très propre.  Des instals à la guide comme diraient Jean et Albéric.

    Jeudi, la première activité du camp a commencé, c’était les olympiades, on a eu un parcours Ebert dans la forêt les yeux bandés, nous devions faire le parcours le plus vite possible et à la fin nous arrivions à un arbre qu’il fallait escalader où en haut se trouvait des sachets pique-nique, ce fut assez complexe mais on y a réussi. L’après-midi, chaque équipe devait construire son fortin et après cela, une prise de fortin était organisée. Nous avons réussi à prendre le fortin des koalas (l’équipe de Rapha, j’étais bien fière, elle qui fait toujours la maligne en disant qu’elle est plus forte que moi).

    Nous ne sommes pas l’équipe la plus sportive, je pense que cette année, ça sera plutôt les Jaguards qui gagneront les olympiades. D’autant que Charlotte en est la CE, je crois que c’est la fille la plus sportive que je connaisse.

     

    Cette journée fut assez fatigante mais vraiment sympa !

    Vendredi 10 juillet, la journée commençait parfaitement bien car les cheftaines sont arrivées avec les premières lettres (oui, aux guides le seul moyen de communication avec l’extérieur sont les lettres car les portables ne sont pas autorisés en camp).

    J’avais déjà 3 lettres pour moi, quelle joie ! Recevoir des nouvelles de l’extérieur est si agréable.

    Ma première lettre venait de Bon-Papa et Bonne-Maman qui me racontaient la routine de la vie en Bretagne, les cousins vont et viennent chez eux, Papa est passé quelques jours seul chez ses parents pour se changer les idées du boulot, ma cousine Léonor de 14 ans fait un stage de voile à Saint-Briac… Une vie de grands-parents ! J’ai hâte de les retrouver à Ty Ouann cet été pour les vacances entres cousins.

    Ma deuxième lettre fut celle qui me toucha le plus :

    Ma chère Madelaine,

    Au moment où je t’écris tu dois être en plein début de ton dernier camp guide. J’espère que tout se passe comme tu le souhaites. J’espère que tes guides écoutent tes conseils et qu’elles sont aussi motivées que toi. Savoure chaque instants de ce camp Madelaine, c’est toujours le denier qui est mémorable. Maintenant, j’ai 33 ans et je me souviens encore au détail près de mon dernier camp scout.

    Sinon, quelques petites nouvelles, je suis à la maison pour quelques temps seul avec Dominique.

     Henri et Cyriaque sont partis chez mes parents près de Bordeaux et notre petit Prosper est avec nous. Chaque matin sa maman, l’emmène à l’hôpital faire les contrôles habituels, en ce moment, il semble aller mieux qu’avant mais tout est relatif, il reste très fragile…

    En ce moment, je ne travaille pas énormément, nous n’avons pas beaucoup de demandes d’achats de maisons dans l’agence. J’essaye donc d’être plus souvent aux côtés de Dominique pour essayer de la soutenir. C’est elle la plus touchée dans la maladie de Prosper car c’est elle qui l’accompagne chaque jours voir les médecins et c’est elle qui fait tout pour lui, je culpabilise même parfois.

    Si tu savais comme ta tante est une femme courageuse…

    Je vais maintenant te laisser terminer ton camp comme il se doit. Profite de chaque instants avec tes guides, c’est inoubliable ces moments…

    Je t’embrasse fort,

    Ton parrain, François.

     

    Comme cette lettre m’a fait plaisir ! A chacun de mes camps, François n’a jamais manqué une occasion de m’écrire. Je pensais fort à mon cousin Prosper, qui j’espère, finira par guérir de ce fichu cancer, même si les chances qu’il a de s’en sortir sont très faibles. Comme j’admire cette famille…

    Ma troisième lettre venait de Marguerite, une très bonne amie du lycée qui me racontait le début de ses vacances. Cette chanceuse avait été 2 semaines à Biarritz pour le début des vacances avec ses cousins… D’après ce qu’elle m’a raconté, la bonne ambiance était présente, ainsi que les sorties en boîte, les baisers d’un soir et les rencontres d’amis d’été… La joie des vacances !

     

    Aujourd’hui, les cheftaines nous annoncent le programme pendant le rasso du début de journée, nous partons en raid de progression pour deux jours.

    Je prépare ma première classe, nous allons donc partir à 3 maximum pour ce raid. Petit stress pendant le rasso « Avec qui vais-je tomber pour ces 2 jours de marche ? Notre lieu de raid sera-t-il sympa ? Va-t-on avoir un lit ? Une douche ? »

    Les cheftaines annonçaient tous les groupes de raid et les lieux avec le nombre de kilomètres uns par uns. Je n’entendais toujours pas mon prénom quand à la fin de leur liste, nous entendîmes « Madelaine, tu seras dans un groupe de 3 avec Charlotte et Delphine, vous avez 17 km à faire et votre lieu d’explo s’appelle « La Bastide des Jourdans », je vais vous donner vos portables et prendre vos numéros pour ceux que je n’ai pas ».

    Très bien, me voilà rassurée, une explo avec Charlotte et Delphine ça me parait super. Je vais enfin pouvoir poser quelques questions à Charlotte sur le point de vue de sa relation avec mon cousin.

    Je ne trouve jamais vraiment le bon moment pour en parler avec elle, d’autant que les guides n’est pas vraiment l’endroit idéal pour en discuter.

    Il était midi et demi quand nous avions déjà fait 14 kilomètres, on a préféré beaucoup marcher le matin car c’est là que nous avons le plus d’énergie.

    Une fois à Grambois (un petit village de Provence), nous nous sommes posées dans un petit parc pour déjeuner. Un pique-nique à la guide, ce qui signifie :

    -une baguette pour 3, complètement écrasée car il a fallu la faire entrer dans des sacs étant déjà blindés,

    -des carottes à croquer (avec la peau) car on n’a pas d’économe sur soi,

    -du fromage et du jambon à mettre dans notre baguette écrasée mais sachant qu’avec la chaleur de cette journée, ils ont déjà bien fondu,

    -pour le dessert, des pommes, le seul aliment qui est resté à peu près correct dans nos sacs.

    Voilà ce que j’appelle un pique-nique à la guide.

    Pour résister aux 6 kilomètres qu’il nous restait en plein soleil, nous avons fait une petite sieste sur le gazon du parc où nous avons déjeuné.

    C’est à ce moment là que j’en ai profité pour poser quelques questions à Charlotte sur sa relation avec mon cousin Paul depuis ma soirée.

    « -Charlotte ? Je suis vraiment désolée de faire ma fouine indiscrète mais j’ai une question à te poser

    -Ah ne t’inquiète pas pour ça, on est amies Mad ! D’ailleurs je sais déjà la question que tu vas me poser et pour te répondre, oui je suis toujours avec Paul depuis ta soirée.

    -Ahaha, je suis tellement indiscrète c’est fou !

    -Mais absolument pas Mad, j’en aurai fais pareil si ça avait été toi.

    -Tant mieux alors. Vous vous êtes revus depuis la soirée ?

    -Oui, 3 fois. On habite tous les deux Lyon, donc c’est assez pratique pour se voir.

    -Tellement génial Cha, je suis vraiment contente pour vous.

    -Il m’a même déjà envoyé une lettre pendant le camp

    -Ah oui ?

    -Elle fait 3 pages

    -Ah je reconnais bien Paul, quand il écrit des lettres, c’est toujours des romans 

    -Si tu savais come je suis amoureuse de lui ! Mais je regrette un peu d’avoir eu ce coup de foudre alors que j’étais complètement bourrée…

    -C’est vrai que c’est dommage, mais, ne pense pas à ça ! Le principal c’est que vous vous aimiez et que ce soit beau entre vous maintenant.

    -Oh oui, c’est vraiment parfait…

    -Je suis vraiment contente pour vous, je vais écrire à Paulo pendant le camp pour le féliciter de votre histoire !

    -ça lui fera très plaisir je pense »

    Je savais enfin tout sur Paul et Charlotte, il était 13h30, il fallait qu’on se repose un peu pour repartir vers 14h30, il devait nous rester 1h, 1h30 de marche, grand maximum.

    Heureusement que les sonneries de nos portables étaient là pour nous réveiller de notre sieste. Il était 14h30, il faisait 30 degrés à l’ombre et il nous fallait repartir marcher en plein soleil… COURAGE !

    On a quitté la seule ville (ou plutôt ce village) que nous avons rencontré pendant ces 17 km et nous sommes reparties marcher au milieu des vignes de Provence pendant 6 km.

    Après cette dernière dure heure de marche, nous sommes arrivées au village de « La Bastide-des-Jourdans » où nous devions passer la nuit.  Le lieu était absolument parfait, une petite maison au milieu des collines de Provence avec une piscine sur la terrasse.

                          

    « -Bonjour Madame, nous sommes les guides unitaires de France, je crois que nous dormons ici cette nuit

    -Oui, bonjouuur les filles, bienvenue, avez-vous fait bonne marche ?

    -Très bonne, merci, un peu chaud mais c’est agréable. (hum hum les fayottes)

    -Bon, vous voulez peut-être boire quelque chose ? Une orangeade ?

    -Oh oui, on veut bien, si ça ne vous dérange pas.

    -Y a aucun problème les filles, ça me fait plaisir.

    Après avoir discuté avec cette gentille dame, elle nous a montré une très jolie petite chambre avec salle de bain où nous pourrions passer la nuit, nous avions un lit et une douche !  Si vous saviez la joie que ça fait de voir cela en camp ! Nous en avons bien profité, pour ma part, j’ai pris 3 douches en 15h.

    Nous sommes reparties le samedi 11 où nous avons retrouvées toutes la compagnie le soir, tellement heureuses de revoir tous ces visages qui en l’espace de deux jours avaient eu le temps de nous manquer. Etre en camp avec 30 guides pendant 2 semaines nous laisse nous habituer à ces visages et ne pas les voir pendant  deux jours parait une éternité. Le soir, chaque guide racontait les périples de son raid à ses bonnes amies.

    Dimanche matin, nous avons été à la messe dans le village d’Ansouis, après la messe, les cheftaines ont distribué à chaque CE un petit message codé en morse qui nous disait : « DIRIGEZ VOUS VERS LA PLACE DU VILLAGE ET DEMANDEZ DE QUOI VOUS NOURRIR POUR CE MIDI », nous avons donc fait les mendiantes dans tout le village pour essayer de trouver quelque chose à déjeuner pour ce midi. L’après-midi, ce fut la suite du grand jeu. Nous avons eu un grand jeu de piste tout autour de la propriété. Nous avons retrouvé les autres équipes pour l’heure du dîner.

    Au dîner, les cheftaines arrivèrent avec un paquet de lettres immenses (elles n’avaient pas ouvert la boîte aux lettres depuis le matin du raid).

    Je reçue 8 lettres d’un seul coup, une lettre de ma famille, Maman écrit une page, Papa 5 lignes, Foucauld 1 demie page et une signature d’Augustin et Alienore.

     Une autre lettre de Diane qui me racontait son travail dans les champs chez son parrain (elle arrachait les betteraves montées afin de se faire un peu d’argent pour notre semaine de voile aux Glénans qui nous attendait juste après le camp). Je reçue une autre lettre de mon petit filleul Amaury de 5 ans, qui avait je pense laissé la plume à sa Maman et avait seulement signé son prénom. 

    Je reçue aussi une superbe lettre de mon cousin Paul qui décida enfin de tout me raconter sur sa relation avec Charlotte :

    « Mad,

    J’espère que ton camp guide se passe bien, que c’est l’éclate avec toutes les guidouilles, que tu profites bien et surtout que tu fais ton maximum pour avoir le plus de flots possible !

    Au moment où je t’écris, je suis sur la table du salon de Grand-Papa et Grand-Maman, d’ailleurs ça sent la soupe de légumes verts (et je n’aime pas la soupe en été…). Niveau météo, il fait assez beau mais pas super chaud. Je suppose qu’en Provence, vous avez un temps superbe, revenez toutes bronzées (quand je dis toutes je parle bien sûr de toi, Thaïs, Amicie et Charlotte), oui je sais ça doit te faire bizarre que je te parle de Charlotte parce-que je ne la connais que depuis très peu de temps… Mais je ne sais pas si elle t’a raconté mais nous ne sommes pas restés à notre petit « chope » de ta soirée, elle n’était pas rien pour moi, je ne ressentais pas la même chose qu’avec une autre fille, je lui ai vite fait comprendre et savoir et elle m’a vite fait comprendre et savoir que c’était réciproque pour elle. Si tu savais comme je suis heureux maintenant que je suis avec elle, même si actuellement je t’avoue qu’elle me manque énormément et que je préférerai passer des soirées avec elle plutôt que de tenir la tasse de tisane avec Grandma jusqu’à 22h (je suis sûr que je t’ai fais rire là d’ailleurs).

    Donc voilà, tu sais tout, ma vie est comblée actuellement car je suis heureux de savoir que j’aime la plus belle fille de ta soirée et que c’est réciproque.

    Sinon, de mon côté, j’ai hâte que quelques cousins arrivent chez les grands-parents parce que je m’ennuie un peu seul chez eux (heureusement que le chien est là).

    Je repars le 26 pour une semaine à Carnac avec des potes (ça a moyen d’être bien sympa).

    Voilà Mad, savoure bien cette lettre car ça sera la seule que je t’enverrai de tout ce camp (oui faut pas pousser quand même, déjà je t’écris alors que je suis en vacances… et en plus j’ai mal au poignet, donc j’arrête ma lettre sur ça).

    Bisous,

    Paul

    Après avoir refermé cette lettre, un large sourire traversait mon visage. J’aime tellement mon cousin… et je fis un petit clin d’œil à Charlotte qui je pense, comprit très bien que je venais de recevoir une lettre de Paul.

    Ma cinquième lettre venait de quelqu’un qui n’avait pas prévu de m’écrire ou plutôt qui ne m’avait pas prévenu qu’il écrirait et d’ailleurs je n’ai aucune idée de la façon par laquelle il a obtenu l’adresse…

    « Madelaine,

    C’est très rare que je prenne un crayon pendant le mois de juillet, si ça m’arrive c’est que c’est réellement important.

    Ca va bientôt faire une semaine que tu es en camp et je sais à quel point ça fait plaisir de recevoir du courrier, donc j’ai décidé de te faire plaisir.

    Je t’écris de la Baule où nous avons loué une grande villa pour 2 semaines. Je me baigne chaque jour (même si il pleut), je fais de la voile et demain je passe mon permis de bateau, je suis tellement content, j’espère vraiment l’avoir car Papa a acheté un petit zodiac pour faire quelques ronds dans l’eau. Je sais que tu es une grande navigatrice toi aussi et j’ai appris par Foucauld que tu partais aux Glénans, c’est génial ! Quelle chance tu as !

    Après la Baule, je pars en Corse faire une randonnée entre gars (le GR20, je pense que tu connais). Après ça, je passe tout mon mois d’août en Bretagne chez mes grands-parents, à Saint-Briac, je vais essayer de faire quelques petits boulots, histoire de me faire un peu d’argent de poche.

    Et toi ? Qu’est-ce que tu vas faire après ce camp ? Raconte moi tout, donne moi des tes nouvelles…

    J’espère que l’on aura l’occasion de se voir pendant les vacances avec Foucauld et Agathe !

    J’attends ta lettre avec impatiente, tu peux m’écrire à cette adresse :

    Erwan de Cartane

    Chez M. Mantienne

    Villa Saint Benoît

    44500 La Baule Escoublac

    Je t’embrasse fort et espère te revoir bientôt,

    Erwan

    Un grand sourire traversa tout mon visage, dès que le dîner serait terminé, j’irai lui répondre.

    Mes 3 autres lettres venaient de Jean (qui était en camp scout lui aussi et qui me racontait le talent qu’il avait eu pour faire sa tente surélevée dont il était très fier), Sixtine (qui commence à beaucoup me manquer! D’ailleurs, vivement les Glénans) et Marianne.

    Après toute cette lecture de lettres et ce dîner terminé, j’avais un peu de temps pour moi que je consacrais à l’écriture de la lettre pour Erwan.

    « Mon cher Erwan,

    Tout d’abord, merci pour ta lettre qui me fit un immense plaisir ! Je ne pensais pas recevoir de courrier de ta part mais décidément, je pense très mal.

    Mon camp se passe à merveille, mon ambiance d’équipe est superbe, mes guides sont superbes, le lieu est super et le temps est super ! Que demander de plus ?

    J’espère que tu t’amuses bien à la Baule et je suis certaine que tu vas gérer ton permis de bateau.

    Comme tu me l’a dis dans ta lettre, en effet, je vais aux Glénans une semaine avec Raphaëlle, Diane et Sixtine (notre petit quatuor passionné de voile depuis toujours). Après ça, on loue une maison à la Croix Val Mer avec toute ma famille, du côté de Maman. Puis je passe la fin des vacances à Ty Ouann, dans la propriété des parents de Papa à Saint-Briac. D’ailleurs, je ne savais pas que tu passais tes vacances en Bretagne, je ne savais pas non plus que tes grands-parents y habitaient et encore moins que c’était à Saint-Briac même.  C’est vraiment un hasard de folie, je suis sûre que l’on s’est déjà croisé plusieurs étés sans le savoir… Donc, j’ai cru comprendre que l’on serait à Saint-Briac au même moment, il faut absolument que l’on se voit tout les quatre !!! Je trouve ça vraiment génial que l’on ait des lieux de vacances en commun…

    Sur ce, on nous appelle à la veillée donc je vais devoir laisser mon stylo. J’espère à très vite,

    Bonnes vacances,

    Madelaine J 

    Je relu une dernière fois ma lettre et l’enveloppe la referma.

     

    Le camp continua à se dérouler aussi bien qu’il n’en avait commencé…

    Après différentes activités qui ont suivi le courant de cette semaine, tels que le concours cuisine, l’explo d’équipe, la BA et les désinstallations… Nous avons mérité une superbe soirée avec toutes les guides, la soirée que l’on attend toujours avec impatience pendant tout le camp : «la veillée festive ».

    Nous avons dîné assez tôt pour commencer impatiemment cette fameuse veillée. C’est la HE qui la préparait. Nous avons eu l’idée de diviser les CE et SE en deux groupes : les CE représentaient les cheftaines et les SE représentaient les guides, nous avons représenté certains moments mitiques de ce camp avec beaucoup d’exagération. Cela fit beaucoup rire la compagnie, particulièrement Raphaëlle qui imita la manière de courir de Nolwenn (ma cul d’équipe) et mima sa chute à la fin du parcours hébert aux olympiades. Une très bonne ambiance se fit entendre ce soir là. Que de rires, de chants et même de pleurs… Oui, de pleurs car nos petites guides chéries nous avaient préparé un magnifique chant, particulièrement pour les 6 guides qui étaient là depuis 5 ans mais qui devaient malheureusement partir « Toutes les bonnes choses ont une fin ».

    C’est ainsi que les 23 guides qui restaient l’année prochaine entonnèrent le chant de «l’espérance »,

     

    transformant les paroles en consacrant un couplet de la chanson pour dire un petit mot à chacune d’entre nous, c’est ainsi qu’elles réussirent à faire pleurer les 6 guides qui s’étaient promis de ne pas verser une larme pendant ce camp : Clémence, Colombe, Delphine, Charlotte, Raphaëlle et moi.

    Lorsque j’entendis le couplet chanté pour moi par ma petit Nolwenn, ma petite dernière d’équipe que j’avais protégé pendant tout ce camp, celle qui m’avait pris pour exemple en me choisissant comme marraine de promesse, prendre sa jolie voix aigu de soprane me chanter :

     « Ma chère Madelaine, merci pour ce camp. Sans ton sourire dans l’équipe, je n’aurai pas avancé. Cela montrait ton amour pour nous et ta passion pour les guides. Merci Mad pour cette année, j’en garderai souvenir » Comment ne pas pleurer après entendre cela ? Comment ne pas pleurer en voyant toutes ces guides que tu aimes tant te dire au revoir ainsi ?

    D’ailleurs, je suis certaine qu’elles ont choisi ce chant juste pour nous faire pleurer car « l’esperance » est traître pour ça, il ne peut nous faire retenir nos larmes.

    Si mes guides lisent cet article, je vous remercie toutes très fort pour cette merveilleuse soirée, pour ce merveilleux chant. Merci à mon équipe des Goélands, ce fut ma meilleure année grâce à vous, merci à ma seconde Colombe qui m’a tant épaulé pendant ce camp, merci à Inès pour tes sourires et ton talent pour réconforter les petits cafards de camp, merci à Céline pour tes massages, merci à  Alix pour ta joie de vivre et ton rire, merci à Blandine et Agnès pour votre duo infernal pendant tout ce camp et enfin merci à ma petite filleule Nolwenn pour ta jolie voix et pour tout ce que tu m’as offert pendant ces deux semaines.

     

    Merci les filles pour ce camp, merci pour les souvenirs que vous m’avez fait, merci pour vos visages, gardons contact, je le veux !


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  • « Bonjour à tous,

    Avant de commencer, j’aimerais tout d’abord vous présenter toutes mes excuses pour tout ce long temps d’attente… J’étais en pleines révisions pour le BAC de français et je n’avais aucun temps libre… D’autant que je suis en L, le français est donc très important pour moi. Dieu merci aujourd’hui, tout est terminé, c’est enfin les vacances ! »

     

    Le BAC m’a demandé 3 semaines de révisions pleines à craquer pour réussir vraiment. Ma première épreuve était l’écrit, j’ai choisi la dissertation car le sujet m’inspirait beaucoup et d’autant que j’ai beaucoup de culture littéraire sur le roman car je lis énormément. Après ça, j’ai passé une épreuve de sciences qui pour le coup ne m’a vraiment pas inspirée du tout… Je crois que je suis fâchée avec le scientifique pour toujours ! Je suis passée à l’oral de français le 29 juin, à 11h pétante ! Je rentrais dans la salle hyper stressée… je priais pour ne pas tomber sur le seul texte que je ne connaissais pas  «L’Albatros de Baudelaire ». Ma prière a été exaucée.  J’ouvris donc la porte de la salle, un homme d’une quarantaine d’année me tendit une feuille blanche en me disant « Mademoiselle Madelaine Le Couenec, vous analyserez l’extrait du livre de Madame Bovary numéro 3». Gros ouf, je connaissais bien ce livre ! J’ai commencé à écrire sur une grande feuille blanche tout ce que je savais sur Flaubert, auteur du XIXème siècle, du mouvement littéraire du réalisme… J’ai fais ma petite lecture analytique de l’œuvre. Un plan très simple mais répondant bien à la problématique m’est venu à l’esprit assez rapidement. J’ai fais une bonne conclusion avec une ouverture sur Thérèse Desqueroux de François Mauriac.  Mes 30 minutes passées, le prof m’appela à m’installer face à lui, je soufflais bien fort puis commença à lui présenter l’œuvre. Il avait l’air intéressé par ce que je disais (j’espère que c’était le cas…), l’entretien fut un peu plus compliqué, les questions n’étaient pas tellement celles auxquelles je m’attendais mais j’ai réussi à toutes y répondre plus ou moins adroitement.

    Au moins une chose de faite, il ne me reste plus qu’à attendre les résultats. Maintenant, je vais pouvoir profiter à fond de mon été, j’ai un programme très chargé.

    Ma sœur Fabiola est partit en voyage de noce, j’ai eu la chance tout à l’heure d’être la seule de la famille à recevoir une lettre de sa part. Maman est entrée dans ma chambre en tenant dans sa main une petite enveloppe bleue claire. J’ai tout de suite reconnue l’écriture de ma sœur, je me suis empressée de l’ouvrir, une magnifique carte postale d’un paysage de mer, mais pas notre mer de Bretagne, c’était une eau bleu turquoise avec en fond des montagnes, ça donne vraiment envie. Je la retournais dans l’autre sens pour voir ce qu’elle avait d’intéressant à ma raconter :

    « Ma petite Madelaine,

     Je t’envoie cette petite carte de  Valparaiso pour te montrer que je ne t’oublie pas et que même à l’autre bout du monde, je pense fort à toi. Cela fait quelques jours que nous sommes arrivés à destination. C’est un endroit fabuleux, tout est beau, il fait chaud, nous profitons chacun à notre façon. Même si je suis mariée maintenant, je continue à découvrir Foulques, c’est un garçon exceptionnel, je me rends compte de la chance que j’ai d’avoir un mari comme lui. Si tu savais comme je l’aime. Hier soir, j’ai passé la plus belle soirée de ma vie. Alors que nous étions sur une plage, il devait être 20 heures, (14h pour vous avec le décalage horaire), nous marchions tous les deux, pieds dans l’eau (ça fait très cliché mais c’est pourtant vrai), Foulques m’a dit « ma Fabio, si je pouvais te redemander en mariage, je le ferai là, je mettrai un genou à terre et je le ferai. Je veux recommencer cette journée de mariage avec toi et je voudrai vivre ce voyage éternellement ». Si tu savais l’effet que ça m’a fait de l’entendre me murmurer ça à l’oreille… Je te laisse imaginer ! Ton beau frère est vraiment quelqu’un d’exceptionnel Mad. Je te souhaite de tout mon cœur de rencontrer quelqu’un d’égal à Foulques…

    Bon maintenant, j’arrête de parler de lui, je vais un peu te raconter mon séjour, nous avons visité le port, la ville, c’est très joli. Nous dormons dans un hôtel 3 étoiles où je passe les plus belles nuits de ma vie avec Foulques à mes côtés, j’attendais ce moment tellement impatiemment… Enfin voilà ma petite Mad, je pense très fort à toi, j’ai beaucoup prié pour la réussite ton BAC de français, j’espère que ça s’est bien passé ?!  J’en suis sûre, j’ai confiance en tes talents littéraires ! Je t’embrasse très très fort ma petite sœur chérie, je ne t’oublie pas et à très bientôt à la Croix Valmer !

    Ta Fabio  »

    Ma grande sœur est vraiment la meilleure de toutes. Jamais je n’aurai pu imaginer que nous puissions rester si proches, même après son mariage. Et jamais je n’aurai pu imaginer qu’elle puisse me raconter tant de détails entre elle et son mari… Que la vie est belle quand on se sent aimé ! Et c’est les vacannnnces, je suis si heureuse.

    Ces semaines à venir me réjouissent déjà d’avance !

    Je pars en camp guide en Provence, du 6 au 20 juillet. Ca va être de la pure folie ! J’aime tellement les guides de mon équipe. Les goélands, j’ai vraiment eu de la chance cette année, je m’entends à merveille avec ma seconde, mes culs d’éq sont des amours. J’ai vraiment hâte de ce camp qui sera le dernier pour Clémence, Colombe, Delphine, Charlotte, Raphaëlle et moi qui sommes les 8 guides inséparables depuis notre première année de jeannettes (c’est avec elles que j’ai fais ma première communion à 8 ans).

    Après le camp, c’est la semaine que j’attends depuis l’été dernier ! Depuis que nous avons 15 ans, nous nous imposons avec Diane, Raphaëlle, Sixtine et moi une semaine de voile aux Glénans. J’ai vraiment hâte d’y être, c’est toujours de si bons souvenirs. De nouveaux amis, des fous rires, des nuits de 3 heures de sommeil, des dessalages au moins 2 fois par jour (bien sûr fait exprès à chaque fois), des coups de soleil en fin de journée… Les vraies vacances… On profite, on est entre amis, on souffle enfin de l’année scolaire crevante, un pur bonheur !

    Juste après les Glénans, je n’ai même pas le temps de repasser à la maison, je prends vite un train direction La Croix Val Mer où Grandpa et Grandma ont loué une maison pour l’été, comme chaque année.  Comme nous sommes 33 cousins de ce côté, il est difficile de tenir à autant dans une maison (sachant que je ne compte pas les parents), on alterne donc chacun notre tour, pour que les grands-parents puissent voir tout le monde, mais malheureusement pas forcément en même temps.

    C’est une très grande maison qui a quand même la capacité de loger 20 personnes.

    Il y a aura donc 5 familles qui seront là mais absolument pas au complet. Grandpa et Grandma seront les gardiens de la maison tout l’été et la semaine où j’y serai, je viendrais avec seulement quelques uns de mes frères et sœurs, il y aura Fabiola et Foulques (j’en suis si heureuse), Antime et Amicie.

    Foulques et Fabio rentreront tout juste de leur voyage de noce, j’ai tellement hâte qu’ils me racontent.

    Après ça, la sœur de Maman et son mari (Louis et Christine) viendront avec leurs 3 ainés, Arsène, Joséphine et Ignace.

    Il y aura aussi Bérangère qui a 16 ans avec qui je m’entends super bien et deux de ses petites sœurs, Albane et Margaux.

    Juliette et Hermine, deux petites cousines aussi sont viendront sans leurs parents.

    Virgile, un de mes grands cousins de 20 ans vient pour faire un stage de catamaran avec Antime.

    Et pour finir le tout, Oncle François et son fils Henri viendront tous les deux pour changer d’air de leur quotidien. Car chez eux, les conversations tournent autour des hôpitaux, des scanners du cerveau, des blocs opératoires… Oui, mon petit cousin Prosper est atteint d’un grave cancer à 4ans. Les médecins lui ont découvert une tumeur au cerveau il y a un an et au plus grand malheur de toute notre famille, son état s’aggrave de plus en plus. Mon oncle François est donc venu avec Henri pour que ce petit de 9 ans voie autre chose que la maladie à son âge et qu’il puisse quand même profiter de la vie et de sa famille.

    Cette semaine s’annonce être une pure folie si on ne pense pas au fait que nous allons devoir remonter le moral de François mais on y arrivera, nous sommes là pour ça, nous sommes une famille soudée !

    Je reste à La Croix Valmer jusqu’au 10 août.

    Après ça, direction Bretagne chez Bon-Papa et Bonne-Maman où nous sommes cette fois ci tous les cousins comme d’habitude mais avec un de plus ! Tante Elisabeth a accouché il y deux mois d’un petit Sixte. Ce bébé est un amour, vraiment trop ! En voici une photo :

     

     

     Bien sûr cette semaine s’annonce parfaitement géniale aussi, ça va être des après-midis de voile à perte de vue avec Diane, Foucauld et Arnauld. J’ai tellement hâte.

    Je repartirai le 24 août avec Oncle Malo et Elisabeth, cette famille parfaite où j’y ferai du baby sitting jusqu’au 27 pour aider Elisabeth avec son petit Sixte et surtout profiter un peu d’Amaury qui est mon filleul. Mais j’adore cette famille, je les trouve absolument parfaits. Malo a beau être mon oncle, je le trouve magnifique ! Sa femme, de même, toujours hyper bien habillée, toujours super classe… Et les trois loulous sont des petits beaux gosses, même à 4 ans et 2 ans. Et encore plus à deux mois !

    Voilà, pour mes vacances.

    Aujourd’hui, nous sommes le 2 juillet et j’ai eu 17 ans hier. Cette journée fut tellement géniale ! Tout d’abord, je venais de finir le BAC donc forcément la joie était là. Tout a commencé mercredi soir (à minuit), je ne m’étais pas encore endormie, je commençai seulement, j’ai entendu du bruit dans le couloir, j’ai entendu ma porte de chambre s’ouvrir mais étant dans un demi-sommeil, je n’ai pas réagi, Foucauld et Thaïs sont arrivées en courant dans ma chambre criant « JOYEUX ANNIVERSAAAAIRE MADOUUUUU » avec chacun un grand saut d’eau… Pas besoin de vous dire que je me le suis reçu en pleine face ! On s’aime entre frères et sœurs… Et à minuit et demi, pour commencer mon année de 17 ans, j’étais à quatre pattes par terre avec Foucauld et Thaïs à nettoyer le sol qui était trempé. Une grosse flemme de changer mes draps me vint soudain, Thaïs m’a donc proposé pour se faire pardonner de dormir avec elle. J’ai bien sûr accepté ! Notre nuit fut très courte, il fallait que l’on se raconte nos petits potins… chose que l’on n’avait pas faite depuis longtemps. On a finit par s’endormir vers 3h et demie.  Le lendemain, c’est Augustin qui est arrivé à 7heures et demie dans la chambre de Thaïs déguisé en clown (j’ai pas trop compris pourquoi d’ailleurs) en criant :

    -BON ANNIVERSAIRE MA GRANDE SOEUUUR CHERIE 

    -Oh merci mon August, t’es un amour

    -Tu dormais là, non ?

    -Oui, tout à fait, je dormais...

    -Ah cool !!! C’est moi qui t’ai réveillé !

    -Je suis crevée mon Loulou, tu ne veux pas me laisser dormir encore un peu ?

    -Ba non, maintenant c’est ton anniversaire, il faut que tu profites de cette lonnngue journée, alors lève toi maintenant !

    (grrrrrr, j’ai dormi 4 heures…….)

    En réalité, je n’avais pas tellement le choix étant donné qu’Augustin avait déjà ouvert les rideaux, la fenêtre, allumé la musique… Impossible de se rendormir !

    Cette journée commençait bien… J’ai passé la matinée dans le jardin avec mes frères et sœurs, on a fait un rugby à 7, c’était vraiment trop trop drôle !

    Il y avait Papa, Antime, Foucaud, Thaïs, Amicie, Augustin et moi. Inutile de vous dire que les filles, nous avons plutôt regardées les garçons se jeter sur le ballon, mais l’ambiance y était, c’était le principal !  Augustin a dit 10 ans et essaye déjà de se mettre sous Papa pour attraper le ballon…

    La matinée s’achevait, nous nous sommes tous dirigés vers la cuisine pour aider Maman à la préparation du repas. Maman faisait un gâteau pour le dessert, Foucauld voyant le sachet de farine, eu la bonne idée de me le renverser sur la tête, il a eu le droit comme punition par Maman de finir la préparation du repas tout seul. BIEN FAIT ! Mais quel andouille ce mec quand il s’y met…

    Foucauld a beau être andouille, il sait faire les choses bien quand il le faut. Foucauld nous a préparé une belle table sur la terrasse avec une belle nappe, le beau service… je n’en attendais pas tant !

    Au menu, nous avions une bonne cuisine commencée par Maman et terminée par Foucauld. Un poisson avec une super bonne ratatouille de légumes du jardin, un réel délice !

    Comme à chaque déjeuner en famille, les petits posent des questions toute bête à Papa comme « comment elle s’appelle la femme du président ? » et cela termine toujours en débat entre « grands » et les petits soufflent à côté parce qu’ils ne comprennent rien, c’est assez drôle ! Ah mes loulous !

    Pour le dessert, tout le monde se mit à s’agiter, les petits en premiers. Pour se faire pardonner, Foucauld arriva vers moi avec le cadeau dans les mains avec un large sourire jusqu’aux oreilles. Je me suis reculée, il aurait tout à fait été capable de me le lancer en pleine figure… (il ne l’a pas fait, heureusement)

    Mon super Papa me regarda avec un grand sourire en me disant « 17 ans de bonheur ma Mad, profite de ta vie ! ». Ah mon Papa, toujours les mots touchants…

    Puis Maman arriva avec quelques petits paquets dans les mains, j’ouvris tout cela avec joie : une très belle bague en argent Agatha, la suite de ma collection de Max Gallo sur la première guerre mondiale, un très beau chemisier pour l’été et un casque audio.

    -MERCI BEAUCOUP A VOUS TOUS, C’EST TELLEMENT GENTIL, CA ME FAIT TROP PLAISIR 

    -C’est normal Mad, tes 4 grands-parents font partit des cadeaux, me dit Maman, tu les remercieras.

    -Pas de problème, un immense merci à vous tous !

    -Attend Mad, nous aussi on a quelque chose pour toi dirent Foucauld et Thaïs

    Ils me tendirent une petite enveloppe, je m’attendais encore à quelque chose qui me saute à la figure, mais non, c’était une feuille de papier avec marqué au feutre « BON POUR UNE SOIREE A LA MAISON AVEC TOUS TES AMIS CE SOIR »

    -Mais nonnnnn ??? Vous n’avez pas fait ça ?????

    -Et si…

    -C’est tellemennnnt geniaaaal !

    -On ne te donne pas la liste d’invités, ce sera la surprise, mais vous serez au moins 30 !

    -Oh je suis tellement heureuse, c’est tellement gentil !

    -Et oui ma chérie, le BAC est terminé, c’est enfin les vacances, il faut bien que tu t’amuses, me dit Maman

    -Oh Merci Maman, Merci Papa, Merci à tous mes loulous !

    Le déjeuner se terminait dans la joie d’une famille aimante, cette matinée était si belle.

    L’après-midi, j’ai aidé les parents avec Foucauld et Thaïs à vider la salle de jeux pour préparer ma soirée. Quelle surprise quand même ! On a laissé juste la table au fond de la salle, on y a déposé des bombons, des boissons, des petits fours, pleins de bonnes choses. Papa nous a accordé de l’alcool pour ce soir, c’est si rare… Pour lui, l’alcool en soirée est à 17 ans, parfait !

    La salle était enfin prête, nous avions fait une super belle déco, il était 16h30 quand tout fut prêt.

    Il faisait tellement chaud cet après-midi (37 degrés…) qu’après la préparation de la soirée nous avons terminé par une grosse bataille d’eau entre frères et sœurs dans le jardin, c’était tellement excellent, on a même fini par jeter Thaïs dans une petite marre qui se trouve au fond du jardin (je vous laisse imaginer l’état de ses vêtements quand elle en est ressortie, couleur verdâtre…).

    Après tout ça, on est tous remontés dans nos chambres respectives pour se changer. J’en ai profité pour m’intéresser un minimum à la tenue que j’allais mettre pour ma soirée. J’ai finalement emprunté une des robes de Fabio qu’elle avait laissé à la maison, une magnifique robe rouge, avec un dos nu, un peu décolleté, trop belle !

    Je commençais un peu à stresser à l’idée de savoir que les invités allaient commencer à arriver… Je n’avais aucune idée de la liste que mes frères et sœurs avaient faite des gens qu’ils souhaitaient inviter. Je me doutais qu’il y allait forcément y avoir mes amis proches et certains de mes cousins, mais je n’avais aucune idée de qui pourraient bien être ces 30 invités !

    Les parents et les plus jeunes (Amicie, Augustin et Ali) sont partit dîner chez Grandpa et Grandma ce soir pour nous laisser un peu tranquille, au moins pour une partie de la soirée. Ils devraient rentrer vers minuit, normalement.

    Il était 20h, la première voiture d’invités arrivaient à la maison,  ce n’était pas tellement une grande surprise pour eux, je savais qu’ils viendraient, Paul et Guilhem deux de mes trop bons cousins du côté de Maman étaient là. Si ces deux mecs étaient là, la bonne ambiance était assurée. Les deux ensembles sont des gros metteurs d’ambiance, de gros chineurs et sont les plus grands buveurs d’alcool en soirée !

    Une fois Paul et Guilhem arrivés, tout le monde arriva en même temps. Il y avait bien sûr mes trois trop bonnes amies, Raphaëlle, Sixtine et Diane (qui est aussi ma cousine par la même occasion).

    Baudoin, Jean et Albéric, de bons amis du lycée étaient là. D’autres amies du lycée encore, comme Jeanne, Marianne, Marguerite, Clémence, Colombe…

    J’ai été trop contente de voir que Foucauld et Thaïs aient pensé à inviter mes bonnes amies des guides, Delphine, Charlotte étaient donc toutes les 4 là. Charlotte comme d’habitude était encore hyper bien habillée, hyper bien coiffée, hyper bien maquillée, hyper bien fichue, le genre de fille qui te déprime complètement quand tu la vois arriver en soirée…

    Après, j’ai vu arriver quelques amis de Foucauld, je vois qu’il en a profité que ça soit lui qui organise la soirée pour y ramener quelques bons amis buveurs d’alcool ! C’est sympa les gars comme ça, ça met de l’ambiance.

    Un bon nombre de mes cousins étaient là. Du côté de Maman il y avait donc Paul, Guilhem, Bérangère, Inès (la grande sœur de Béran), Juliette (que Thaïs avait invitée pour ne pas être la seule fille de 15ans). Et bien sûr, presque tous les cousins de nos âges du côté de Papa étaient là, on s’entend tellement tous beaucoup trop bien. Il y avait Arnauld, Gabrielle, Vianney et Diane de toute évidence.

    Cette soirée s’annonçait pas mal, c’était exactement les personnes que j’aurai voulu inviter si j’avais organisé moi-même cette soirée.

    Au début, les gens faisaient connaissance, je présentais mes cousins à mes amis et inversement…

    Les plus beaux de la soirée était quand même Paul (mon cousin), Antime bien sûr (mon frère qui est vraiment maginifique) et en fille Charlotte évidement et Rapha… Ces deux filles sont déprimantes !

    L’alcool commençait à arriver sur la table (Foucauld étant un grand buveur avait préparé de quoi déshydrater une foule entière), quelques uns avaient déjà bien bu avant de venir, donc « LA JOIE ETAIT LA ! »

    La salle commençait à s’ambiancer un peu, les gens commençaient à danser quand Foucauld un peu joyeux arriva vers moi et me dit :

    - Ma Mad, t’es contente ? Il y a tous les gens que tu voulais ?

    - Tellement ! C’est exactement les gens que j’aurai invité ! Merci mon chou

    - Ah ça me fait plaisir mais tout le monde n’est pas encore là, deux personnes vont encore arriver

    - Ah oui ? Mais qui ça ?

    - Suprisee !!! Je pense que eux, par contre, tu ne t’y attends pas du tout…

    - Oula ! Pas de mauvaise blague Foucauld stp, dit moi !

    - Mais non c’est bon, ils m’ont envoyé un sms, ils m’ont dit qu’ils arrivaient dans 5 minutes, alors tu verras bien !

    - Pfff t’es chiant à pas me dire…

    - Oh c’est bon, un peu de surprise quand même !

    Je me retournais vers Raphaëlle qui était en pleine discussion avec Clémence et je leurs expliquais que je stressais trop car Foucauld avait invité encore deux personnes dont je m’imagine même pas une seule seconde de qui ça pourrait être et que j’avais trop peur qu’il invite sans faire exprès des gens que je n’aime pas car là, je ne voyais vraiment pas les deux personnes qu’il aurait pu manquer à cette soirée, à moins que… et à ce moment là, je vis arriver Erwan et Agathe, nos trop bons amis du mariage de Fabio !!!! Mais quelle surprise !!!!!! Ils habitent à Reims alors que nous habitons près de Lyon. C’est tellement loin pour eux, mais c’est tellement génial qu’ils soient là ! Je n’aurai jamais imaginé que Foucauld ait pensé à les inviter…

    Je me dirigeais tout de suite vers eux et dis :

    -Erwan et Agathe mais non ? Quelle surprise !

    - Salut Madelaine ! BON ANNIVERSAIRE ! Ça nous fait trop plaisir de te revoir, comment tu vas ?

    -Ba moi super, je suis tellement contente de cette soirée !

    - Ouais, c’est tellement génial, bon par contre tu nous feras connaitre du monde car on ne connait que Foucauld et certains de tes cousins mais je ne pense pas qu’ils se souviennent de nous, étant donné le nombre de personnes qu’il y avait au mariage de ta sœur

    -Pas faux, je vous présente justement Raphaëlle et Clémence, deux très bonnes amies, on est aux guides et au lycée ensembles !

    -Salut les filles, nous c’est Erwan et Agathe 

    -Enchantées !

    Je les laissais parler un peu entre eux pour aller dire à Foucauld qu’Erwan et Agathe étaient là et surtout pour le remercier de les avoir invité, car j’avoue que je les avais un peu oublié ces deux là !

    Au fait, maintenant qu’ils sont arrivés, les plus beaux de la soirée sont donc toujours Antime, Paul mais aussi Erwan, j’avais oublié qu’il était si beau d’ailleurs, avec son teint mate, tel un grand navigateur (oui, je me repère toujours à la voile) et ses yeux supers bleus ! Les filles les plus canons restaient quand même Charlotte, Rapha mais aussi Agathe qui me déprimait presque plus que Charlotte en soirée… Cette fille est vraiment parfaite physiquement pour le coup ! Cette famille m’a marqué au mariage de Fabio, ils sont 4 enfants mais 4 enfants complètement parfaits, tous les 4 aussi beaux…

    Enfin bref, ma soirée va être de la foliiie !

    Les premiers rocks sont lancés, quelques garçons invitent quelques filles à danser mais ça ne se bouscule pas…   Paul est déjà « bien bien bien » et il continue à  boire, ça va être trop drôle !

    Bon, moi, je vais aussi me mettre à l’acool car ça aide quand même beaucoup à profiter de ses soirées à fond ! Paul m’invite à danser, le rock n’est pas très sérieux étant donné que Paul n’est finalement pas « bien bien bien » mais plutôt complètement torché (pour dire les mots clairement). C’est assez drôle de danser un rock avec un mec torché, sachant qu’il me fait donc faire la moitié des passes à l’envers… Enfin bref, la chanson est terminée, je lui fais un petit bisou sur la joue pour le remercier et il repart danser… Il commence par danser n’importe comment, puis il invite Charlotte, pour son deuxième rock.

    Pendant ce temps, j’en profite pour sortir un peu dans le jardin, prendre un peu l’air, j’en suis à mon troisième verre de cocktail et je commence à dire un peu n’importe quoi !

    Dans le jardin, les fumeurs habituels, Foucauld, Antime, Albéric, Sixtine qui étaient tous les 4 ensembles à s’échanger leurs expériences de fumeurs, c’est assez drôle de les écouter, j’aime bien ! Même si je ne fume pas, l’odeur de la cigarette ne me déplait pas et je me fiche complètement que mes frères et sœurs ou amis fument, c’est leur problème. Moi, je trouve juste ça un peu inutile, j’ai déjà essayé mais je trouve que ça n’apporte rien… Alors, je ne fume pas. Je suis peut-être une exception dans mon groupe mais j’assume entièrement. Par contre, je bois pas mal en soirées et d’ailleurs là j’en suis à mon quatrième verre sachant que l’alcool n’est pas très dilué, je commence à devenir un peu bourré mais tout le monde est pareil, donc  c’est assez drôle !

    Alors que je m’apprête à retourner danser, Charlotte sort à ce moment là bien bourrée elle aussi, elle venait de finir son rock avec Paul, qui devait être sportif, étant donné l’état de Paul ce soir !

    Elle me dit :

    -Mad, dit donc tu m’avais jamais dis que t’avais un cousin aussi canon ?!

    - Tu me fais rire toi ! Tu vois, tu l’as découvert de toi-même !

    -Ouais, par contre, il est plus bourré que moi et il ne danse pas très bien, c’est dommage ça !

    -Je t’assure qu’en réalité, il danse vraiment trop bien mais là, pardonne-le…

    -T’inquiète,  je m’en doute un peu.

    Je retournais dans la salle où je vis Erwan un peu seul dans le fond, il fallait que je fasse honneur à mes invités, j’allais donc parler un peu avec lui :

    -ça va Erwan, tu t’ennuies pas trop ?

    -yo ! non non pas du tout, t’inquiète, je te cherchais justement !

    -ah ba je suis là ! Bon alors content d’être en vacances ?

    -Tellemennnt ! Tu ne peux pas savoir à quel point ! Enfin plus d’exam…

    -Tu as réussi ton bac tu penses ?

    -On verra bien mais je suis plutôt confiant

    -Ah ba tant mieux alors, tu es en S ?

    -Exact ! Et toi alors ton BAC de français ?

    -L’écrit, ça devrait aller et l’oral je suis plutôt contente mais je ne veux pas encore me prononcer, il pourrait y avoir de mauvaises surprises !

    -Oui je comprends et pour une L ça serait chaud de se rater !

    -Arrête tu vas me porter malheur…

    -Je plaisante, je suis sûr que tu as géré !

    -T’es gentil, oh « partenaire, particulier », j’adore cette chanson !!

    -Je peux avoir l’honneur de t’inviter à un rock ?

    -Avec plaisir !

    Et Erwan me fit danser un rock encore plus acrobatique qu’au mariage de Fabio, mais j’ai trop aimé (ce gars a vraiment beaucoup de qualités…) , à la fin de notre rock, je remerciais Erwan en lui faisant la bise comme à chaque fin de rocks et au moment où je lui fis la bise, Paul me bouscula en me disant « Déso Mad, j’ai pas fais exprès, attend je vais réinviter ta pote Charlotte à danser » !

    Encoooore ! Mais dit donc ils s’aiment bien tous les deux ! Je repartais de la piste de danse avec Erwan qui me proposait d’aller parler dehors, on s’assit sur deux chaises au fond du jardin et il me dit :

    -Ah c’est vraiment cool cette soirée, je suis content d’avoir été invité

    -Oui, moi aussi ça me fait plaisir de te revoir, pour être honnête je ne pensais pas qu’on se reverrait…

    -Ah ! Moi j’en avais bien l’intention pourtant !

    -Moi aussi bien sûr, mais je ne pensais pas que ça serait possible étant donné la distance qui nous éloigne.

    -Oui, c’est vrai, mais d’ailleurs Foucauld ne t’a peut-être pas dit mais comme on habite loin, il nous a proposé de rester 3 jours chez vous pour nous éviter de faire l’aller retour sur deux jours !

    -Oh c’est trop génial, on pourrait aller chez mes grands-parents demain, ils ont une piscine (c’est chez eux qu’on avait fait le mariage de Fabio)

    -Ah, tellement bonne idée, je ne sais pas pourquoi j’ai pensé à mon maillot de bain en faisant mes affaires

    -Niquel alors !!!

    -Au fait, je fête mes 18 ans, fin août, ça te dit de venir ? Avec Foucauld bien sûr !

    -Mais carrément !!! C’est le combien exactement ?

    -Le 28

    -Je pense que je serais là, je te tiens au courant !

    -Super, bon tu veux retourner dans la salle, en fait j’ai encore envie de danser, tu es la seule qui sait danser le rock acrobatique ici et j’adore ça alors accepterais-tu mon invitation ?

    -Bien suuuur ! J’adore aussi !

    -Okais alors c’est partit !

     

    Je me remis à danser avec Erwan pour la deuxième fois de la soirée, il devait être 23heures, il ne nous restait plus qu’une heure avant que Papa et Maman rentrent, il fallait profiter !!!! Foucauld dansait avec Agathe pendant ce temps, et à mon grand étonnement Paul dansait toujours avec Charlotte (ils sont infatigables apparemment…). A la fin de notre rock, je remerciais une deuxième fois Erwan qui me lança un petit sourire l’air de dire « on gère, on est les seuls à danser si bien » !

    Puis la musique « animals » de Martin Garrix se fit entendre dans la salle, tout le monde bizarrement se mit à venir danser, nous étions tous collés les uns aux autres. Certains étaient particulièrement collés, comme Paul et Charlotte par exemple… Alors que tout le monde dansait, je crois que je fis la seule à les remarquer se murmurer des petits mots à l’oreille et les voir se reculer discrètement derrière le piano du salon, puis je vis ces deux canons de beautés qui étaient déjà tous les deux bien collés l’un à l’autre se rapprocher un peu plus en se regardant, puis de plus en plus et Paul regarda Charlotte d’un air vraiment attendrissant, l’air de dire « je t’apprécie beaucoup tu sais » et c’est à ce moment, au moment où il lui lançait ce regard qu’il se jeta dans ses bras et l’embrassa pendant 30 bonnes grosses secondes… Je crois que j’ai été la seule à les voir car malgré tout, ils se sont caché un minimum, même si ils étaient tous les deux biens bourrés !  La musique changeait, certains restèrent, d’autres partaient fumer ou parler dans le jardin… Paul et Charlotte s’éloignèrent vers le fond de mon jardin car j’ai la chance d’avoir un grand jardin (pratique pour ce genre de petits moments romantiques). La soirée continuait, je parlais beaucoup avec Agathe, avec Sixtine, avec Jean, qui m’a d’ailleurs invité à danser, je me glissais dans certains groupes de fumeurs (car j’adore faire ça) et je m’incrustais dans quelques conversations quand je vis Albéric et ma cousine Bérangère qui pour se remercier de rock s’embrassèrent devant tout le monde, et tout le monde les applaudit !

    Puis c’est quelques minutes après que Guilhem, le frère de Paul partit au fond du jardin avec Sixtine ! Beaucoup de petits couples de formèrent ce soir là… Même Foucauld, a tenté sa chance avec Colombe qui n’a pas accepté, il s’est d’ailleurs excusé d’avoir fait ça car ce n’était pas du tout son style et qu’il n’avait même jamais fait ça de sa vie.

    Paul et Charlotte revenaient du fond du jardin, Paul arriva vers moi avec un petit sourire en coin (il savait très bien que j’avais tout vu), il me dit :

    -Je sais que tu es contre les chopes mais là, je crois vraiment que c’est plus que ça avec Charlotte ce soir …

    -Je suis contre pour moi, oui, car je veux embrasser le premier garçon de ma vie celui que j’aimerais vraiment et que je connaitrais vraiment depuis longtemps, pas juste en 3heures de soirée, mais je peux croire au coup de foudre pour vous ! Mais je ne suis pas contre les gens qui se chopent, au contraire ça met de l’ambiance mais ce n’est pas à moi que ça arrivera !

    -Ah tu gères ma cousine ! T’as tellement raison en plus, mais je crois vraiment que j’ai le réel coup de foudre, est-ce que je peux monter dans ta chambre avec Charlotte juste 10 minutes ?

    -Dans ma chambre ? Non, mec, c’est pas une bonne idée, tu ne montes pas tout seul dans une seule dans une chambre avec une fille que tu viens d’embrasser pendant une demie heure et que tu crois avoir un coup de foudre pour elle, d’autant que tu es complètement bourré !

    -Mad, fait moi confiance, et puis c’est mes affaires !

    -Dans ce cas, c’est aussi les miennes puisque c’est ma chambre ! Mais s’il ne va rien se passer alors pourquoi est-ce tu veux aller dans une chambre ?

    -Juste pour parler plus sérieusement …

    -Va au fond du jardin !

    -Non, arrête c’est gênant y a Guilhem qui est avec une fille…

    -AHAHA c’est de famille d’être chineur comme ça !

    -Tu devrais essayer, c’est sympa quand même !

    -Quand je serais vraiment amoureuse, on verra bien…

    -Bon et donc je peux monter ?

    -Dsl de te dire ça mais je n’ai pas confiance en toi là !

    -T’es sérieuse ? Allez !

    -Ahaha bon d’accord mais si il se passe quelque chose, je refuse d’être responsable et je ne voudrai même plus vous parler à tous les deux ok ? Si dans 10 min vs êtes toujours en haut, je monte (désolé ça fait grosse chieuse mais je n’ai pas envie que vous fassiez de connerie)

     

    Charlotte et Paul ont été sérieux, il ne s’est rien passé, sans vouloir me venter, je crois que c’est grâce à moi. Ils auraient pu faire une très grosse bêtise qu’ils auraient regretté toute leur vie.

    Cette soirée a finit par s’achever vers 4 heures du matin (Papa et Maman ont finalement dormi chez Grandpa et Grand ma avec les petits). Cela nous a laissé un peu de temps pour ranger les quelques bouteilles en plus de celles que Papa nous avait donné ou pour nettoyer un minimum.

    Le lendemain matin, la gueule de bois était au rendez-vous pour la moitié des gens qui étaient restés dormir, ce qui concerne une dizaine de personnes.

    Agathe et Erwan nous ont gentiment aidés à tout ranger ce matin et cet après-midi, nous sommes allés nous baigner chez Grandpa et Grandma, cette après-midi fut géniale !!!

    En plus d’être si beau et si galant, Erwan est très bien fichu, tout comme sa sœur d’ailleurs… Ce qui fut assez déprimant aussi de la voir en maillot de bain. Je me sentis un peu mal à côté d’elle, même si je ne suis pas non plus la grosse bouboule, mais je n’ai pas non plus le corps de mannequin… Enfin bref, Dieu m’a donné comme ça, je dois m’aimer comme je suis !

    Agathe et Erwan repartent déjà demain, nous allons profiter de nos derniers moments ensembles ce soir, même si nous sommes crevés de la soirée de la veille, on veut profiter car maintenant Foucauld, Agathe, Erwan et moi sommes inséparables, nous avons l’intention d’essayer de nous revoir à chaque vacances.

     

    « Seigneur, je te remercie pour mes amis, pour mes cousins, merci pour Erwan et Agathe, merci pour cette fête, et surtout merci pour Thaïs et Foucauld. Protège mon cousin Prosper… »


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